Mon potager et jardin bio Détails Catégorie Mon potager et jardin bio Mis à jour vendredi 28 décembre 2018 2001 Écrit par Culture de melon, Cucumis melo L. Le melon, Cucumis melo L., appartenant à la famille botanique des cucurbitacées, est originaire d'Inde, du Soudan ou du désert iranien. Sa culture fait partie des productions maraîchères les plus importantes dans le secteur des fruits et légumes. Le melon est, en effet, un fruit riche en eau, provitamine A, vitamine C, potassium et fibres. Il est rafraîchissant, nourrissant et pourrait être employé en cosmétique grâce à ses bienfaits adoucissants cutanés. Crédit photo © starr-environmental - - Cucumis melo Feuilles et fleurs du melon SOMMAIRE I. Conditions climatiques et édaphiques Température du sol Beaucoup de recherches scientifiques ont pu déterminer des plages de températures pour lesquelles la croissance et le développement du melon sont optimaux. Ainsi, une température du sol d'environ 21oC permet une meilleure croissance de la plante et une production de fruits de melon importante. La température optimale au niveau des racines de la plante du melon pour l'absorption des éléments minéraux est comprise entre 15 et 18 oC. Alors que la température du sol optimale pour la croissance des plantules et l'absorption de l'eau est entre 15 et 20 oC . Température de l'air Le zéro végétatif est de 12 oC pour la culture du melon. Alors que la croissance et la production sont favorisées quand les températures sont supérieures à 15 oC. Les températures supérieures à 19 oC favorisent la croissance et avancent la floraison de 5 à 8 jours. Cette avance se maintient à la récolte, d'où un rendement précoce plus élevé pour un rendement final identique que celui des températures plus basses allant jusqu'à 16 oC. Humidité relative Les humidités relatives trop élevées représentent des conditions favorables pour le développement des maladies bactériennes et cryptogamiques telles que le Botrytis et le mildiou. Ceci, déprécie fortement la qualité des fruits et leur commercialisation. Le seul moyen pour réduire l'humidité est d'aérer convenablement la serre. Lumière Les jours courts favorisent l'augmentation du nombre des nœuds et des feuilles mais avec une faible surface foliaire et un système racinaire moins volumineux. Ils ont, aussi, un effet féminisant mais avec une forte interaction variétale. Les jours longs favorisent l'accumulation de l'amidon dans les racines. Les effets de la longueur du jour sont accentués par des niveaux faibles de l'azote. Le melon est très exigeant en énergie lumineuse pour la croissance et la précocité. L'énergie lumineuse incidente diminue de façon plus que proportionnelle en descendant le long de la tige des plantes conduites en cordon vertical 100 % à 2 m sommet de la plante, 50 % à 1,50 m, 25 % à 0,75 m et 15 % seulement au sol. Sol, pH et salinité Le melon préfère des sols profonds, meubles, bien drainant et se réchauffant bien avec une réserve en eau suffisante. Il redoute les sols acides. Les pH compris entre 6,5 et 7,5 lui conviennent bien . La sensibilité au sel de la culture de melon est située entre le concombre et la tomate. Il tolère une salinité du sol moyenne. Une conductivité électrique d'un extrait du sol saturé comprise entre 4 et 10 mmhos/cm réduit le rendement de 50%. Cette réduction peut être de 10% avec une conductivité de 3,5 mmhos/cm. II. Besoins en eau du melon Les besoins en eau de la culture du melon sont variables en fonction du cycle de développement et du type de production. Pour la culture de plein champs et sous petits tunnels, la consommation globale en eau pour un cycle de 3 à 4 mois du semis à la récolte est de 3000 à 4000 m3/ha, soient 300 à 400 mm d'eau. Pour un cycle situé entre 90 et 120 jours, la consommation totale en eau pour une culture de melon sous serre est estimée à 160 l/plant pour un rendement global de 2,4 kg/plant. Des quantités d'eau insuffisantes affectent la croissance végétative et la qualité du fruit. Alors que l'excès d'eau peut provoquer l'éclatement des fruits, les pertes en sucres ou une augmentation de la vitrescence. Les besoins en eau de la culture le long de son cycle de développement sont répartis en trois stades phénologiques a. Le stade allant de la plantation à la nouaison durant lequel les besoins en eau croissent régulièrement jusqu'à atteindre environ 50% de l'ETP. b. Le stade de croissance et de grossissement des fruits durant lequel les besoins augmentent fortement pour atteindre 80 à 100% de l'ETP. c. Le stade de maturation et de récolte caractérisé par la diminution des besoins en eau qui peuvent descendre jusqu'à 50 et 60% de l'ETP. Les besoins en eau du melon variété Doublon sous abri serre pour un cycle de culture de 106 jours et conduite sur différents substrats sont de a. 251 l/plant en culture sur NFT Nutrient Film Technic à solution recyclée. b. 245 l/plant en culture sur Laine de roche pilotage d'irrigation par solarimètre. c. 267 l/plant en culture sur Laine de roche Pilotage d'irrigation par evaporomètre. Ces quantités se sont avérées supérieures à celles consommées en plein sol sous serre. III. Besoins en éléments minéraux Les besoins en éléments minéraux de la plante durant le cycle de la culture se diffèrent d'un stade de développement à un autre. Généralement trois stades phénologiques sont identifiés Le premier stade Germination à floraison des premières fleurs femelles ou hermaphrodites caractérisé par une lente augmentation de la matière sèche et une forte demande en azote. Le deuxième stade Floraison à fin nouaison des fruits de la première vague marqué par un fort accroissement de la surface foliaire accompagnée par un besoin en magnésium Mg et en calcium Ca, et une forte demande en phosphore. Le troisième stade Grossissement des fruits de la première vague à leur récolte caractérisé par un ralentissement du développement de l'appareil végétatif et une forte augmentation du calibre des fruits et leur maturation. Ce stade est marqué par une forte demande en potassium et magnésium. Actuellement, dans certaines régions, la production du melon se fait sur un cycle prolongé jusqu'à récolte des fruits de la 2ème vague ; et même la 3ème vague. Références bibliographiques de la boutique bio en ligne
Vétustes un peu moins de 200 km de conduites d'eau approvisionnant la Capitale ont besoin d'être renouvelées d'après le Président de la République à l'occasion de sa première rencontre avec le monde de la presse pour cette nouvelle année à Iavoloha. En effet, le réseau de distribution est saturé depuis bien longtemps. On ne mentionnera plus les consommations
Le marché de l’eau minérale en sachets et en bouteilles est en pleine expansion au Burkina Faso. C´est un marché rentable dans lequel il est possible d’investir avec un minimum de moyens et après un travail acharné parvenir à réaliser d´importants bénéfices une fois arrivé à une phase de consolidation. Dans un pays sahélien comme le Burkina Faso, l’eau est une denrée qui est demandée en permanence. Les températures vont parfois jusqu'à 40° C. L'eau minérale demeure, de ce fait, une boisson par excellence dont le commerce reste une niche rentable. Le marché de l’eau minérale est en pleine croissance ces dernières années au Burkina Faso. Le nombre de marques d’eau minérale autorisées sur le marché national est passé de 43 marques en 2010 à 76 marques en 2019, soit une progression de 76,74%. Il existe sur le marché burkinabè, une pléthore de marques d’eau minérale. Selon la ligue burkinabè des consommateurs, on dénombre environ 200 à 300 marques d’eau dite minérale ensachée ou embouteillée, parfois produites et vendues dans la clandestinité. Il s’agit donc d’un secteur hautement rentable, pour peu que l’on exerce légalement en faisant montre de professionnalisme pour se démarquer des eaux frauduleuses vendues sur le marché. En plus, investir dans la production et la commercialisation de l’eau minérale est une entreprise sans grands risques on ne souffre pas d’insolvabilité de clients, l’eau étant vendu cash. Dans les périphéries des grandes villes et dans les petites villes, les burkinabè consomment l’eau minérale qui est disponible, sans s’accrocher des préférences particulières comme les marques ou les labels des entreprises productrices. C’est la raison pour laquelle, malgré la régulation du commerce de l’eau, le marché est inondé d’une pléthore de marques d’eau minérale non certifiées par le laboratoire national mais qui se vendent dans les périphéries des grandes villes et dans les petites villes. En y mettant du sérieux et en faisant certifier son eau par le laboratoire national, on peut facilement arriver à se positionner sur le marché et rentabiliser son investissement. La seule difficulté réside dans le lancement d’une entreprise de production et de commercialisation reste la capacité du promoteur à accaparer des parts de marché aux concurrents. On peut démarrer avec un investissement raisonnable. Au lieu d’investir dans un forage, l’approvisionnement en eau peut se faire à partir du réseau de l’ONEA, pour ensuite être transformée en eau minérale le filtrage, le traitement à l’ultraviolet et l’osmose inverse. Matériels à déployer pour la production d’eau minérale Plusieurs types de matériels rentrent dans le montage de l’unité de production d’eau minérale. Il s´agira d´abord d´un gros réservoir en plastique pour stocker l’eau de l’ONEA et d´un groupe électrogène. La séquence de potabilisation nécessitera des filtres d’eau, un osmoseur, un dispositif de traitement aux rayons ultra-violets, des suppresseurs, des réservoirs d’eau. Les machines d’ensachage seront des KOYO, marque performante et reconnue au Burkina Faso. L’ensachage d’eau nécessitera l’achat de sachets d’emballage, de nombreux tabourets pour les travailleurs, de grandes bassines en plastiques. Avec une seule machine KOYO, on peut arriver à produire sachets d’eau de 25 centilitres en 8h de temps. En comptant 25 jours de travail par mois, et en ne tournant que 8h de temps par jour, on arrive à une production de sachets par machine et par mois d’une valeur de Les sachets d’eau seront conditionnés et livrés en paquets de 40 sachets de 25 centilitres, à raison de 500 par paquet. Le principal problème sera d’arriver à développer des initiatives pour pouvoir écouler toute sa production. Coût du matériel Matériel Unités Montant Pompes de 25 litres/minute 2 3 000 000 6 000 000 Pompes de 50 litres/minute 2 6 000 000 12 000 000 5 réservoirs de litres 5 200 000 1 000 000 Système complet de filtrage 1 5 000 000 5 000 000 Les machines d’ensachage 6 1 600 000 9 600 000 Tricycle 3 1 000 000 3 000 000 TOTAL 36 600 000 Le prix des machines d’ensachage c’est le prix rendu Ouagadougou. En plus de l’achat du matériel pour la production d’eau, il faut prendre en compte la construction du bâtiment, installations et des autres coûts. Le promoteur, en fonction de ses moyens au démarrage, peut investir en fonction de son budget et produire à petite échelle pour ensuite agrandir son entreprise au fur et à mesure de la conquête du marché. Distribution de l’eau minérale produite Pour assurer la distribution de l’eau minérale produite, le tricycle s’avère le meilleur moyen à moindre coût. Les tricycles utilisés devront être conduits par des conducteurs expérimentés et disposant du permis de conduire. Chaque conducteur de tricycle devra être accompagné d´un aide pour l´activité de déchargement des paquets de sachets d´eau, toute chose qui permettrait de desservir rapidement vos clients qui seront généralement les boutiquiers revendeurs. La maintenance des tricycles devra être assurée de façon périodique pour éviter des pannes plus graves qui obligeraient à stationner. En effet toute immobilisation d’un tricycle pour panne grave fera perdre du chiffre d’affaires. Personnel à recruté Pour fonctionner de façon optimale et pourvoir rentabiliser au bout de quelques mois, un personnel composé de 30 agents peut être bon pour le lancement de l’activité. Il faudra les profils ci-dessous à recruter Directeur Général, Directeur Commercial, Technicien en eau, Comptable, Magasinier, Machiniste, Agent de liaison, Chauffeurs-livreurs, Emballeurs Chargeurs, Un gardien. Le nombre de machinistes sera fonction du nombre de machine d’ensachage KOYO utilisés, à raison d’un machiniste par machine. Il est évident que l’emploie de tout ce personnel nécessitera une augmentation des capacités de production et d’écoulement du produit, donc plus de machines d’ensachage et plus d’un tricycle pour la distribution. Vous emploierez un nombre d’agent raisonnable en fonction de votre production et en fonction de vos capacités financières. Assurer la qualité de l'eau produite Pour être crédible sur le marché, il faudra nécessairement que l’eau minérale produite soit de qualité et qu’elle puisse passer au contrôle du laboratoire national pour être autorisée à la consommation. L’eau produite devra donc être de qualité irréprochable. Le bouche à oreille reste un important levier marketing et de connaissance de votre marque. Pour assurer cette qualité, des opérations de maintenance des équipements de production et d’assainissement de la tuyauterie seront effectuées une fois par semaine. Quant aux bassines de stockage, ils seront eux aussi stérilisés pendant 30 à 60 minutes une fois tous les deux mois. Les sachets utilisés feront l´objet de contrôles préalables, pour éviter toute contamination microbienne qui ne serait pas de nature à garantir la bonne qualité de l’eau jusqu’à la date limite de consommation indiquée. Faire un suivi de l´entreposage chez les boutiquiers en vue de les sensibiliser à éviter les mauvaises conditions de conservation des sachets d´eau, notamment l’exposition au soleil ou l’entreposage à des endroits où la température pourrait être très élevée. Après l’ouverture de l’unité de production d’eau, envoyez des échantillons d’eau aux différents laboratoires pour être analysés. Les résultats des analyses microbiologiques et physico-chimiques seront transmis au Laboratoire national de santé publique LNSP dont le siège est à Ouagadougou pour un second contrôle. Les résultats concluants de ces analyses pourront entrer dans les éléments de publicités que vous mettrez en avant pour convaincre les consommateurs de la qualité de votre eau. De même, une évaluation de la salubrité des locaux et des conditions de production sera réalisée au démarrage de l’activité, puis annuellement avec la Direction de l’Hygiène Publique du Ministère de la Santé. Obtenue à partir du réseau de l’ONEA, donc supposée déjà potable, l’eau devra être stockée dans un premier réservoir, pour que s’évapore le chlore dont elle regorge et qui lui donne un goût d’eau de javel. Quant aux particules en suspension qui lui donnent souvent une coloration marron liée aux canalisations usagées à travers lesquelles elle transite, elles disparaîtront après le passage dans les filtres charbon, maille microscopique, céramique, et adoucisseur. Pour ce qui est des germes éventuels, ils seront éliminés après un traitement aux rayons ultra-violets. L’eau sera osmosée et donc purifiée à 100% avant d’être stockée dans un réservoir secondaire avant d’arriver dans les machines ensacheuses KOYO. Les filtres d’eau utilisés pour potabiliser l’eau seront changés tous les 4 jours. Les rouleaux de sachets seront aussi traités aux rayons ultraviolets avant d´être chargés dans les machines ensacheuses. Toute la production sera automatiquement chargée dans les tricycles et distribuée dès le matin. Plus vite elle sera consommée, plus son goût sera préservé. On évitera, dans la mesure du possible, de constituer des stocks d´eau en sachets. Si la demande explose, lors de la période chaude, les machines travailleront si nécessaire 24h/24 et 30 jours par mois pour livrer plus. Politique commerciale L’eau minérale sera livrée aux boutiquiers en paquets de 40 sachets de 25 cl, à 500 FCFA le paquet. On pourra offrir 4 paquets offerts pour 10 paquets achetés et les gros clients obtiendront des ristournes supplémentaires payées en paquets d’eau 2 paquets offerts pour tous les 20 paquets achetés. Les sacs d’eau seront vendus cash sauf la première livraison qui sera un dépôt chez chaque boutiquier désireux d’essayer le produit. Pour les grandes entreprises dont le sérieux est garanti, elles pourront avoir des facilités de consommer à crédit et régler périodiquement. La stratégie consistera à s’appuyer sur les boutiquiers pour qu’ils soient les premiers intéressés à vendre cette nouvelle eau. Tout le marketing reposera sur les épaules des conducteurs-livreurs qui devront être minutieusement recrutés car ils doivent avoir la capacité de convaincre les boutiquiers d’essayer le produit. Ils pourront avoir à leur disposition des cadeaux publicitaires à offrir aux nouveaux boutiquiers acceptant de distribuer cette eau tee-shirts, posters, calendriers etc., mais surtout des échantillons à faire goûter aux boutiquiers réticents et de packs cadeau pour un niveau élevé de commandes. Toutefois vous devriez travailler de façon permanente pour mieux maîtriser le marché, mieux connaître les clients potentiels afin d’augmenter les parts de marché de l’entreprise. BAMBIO Z. François, Source Nicolas Carbonell - MINÉRALE, Une opportunité économique d’intérêt social au Sahel, Mai 2018. Détecteret réparer les fuites. Prendre une douche plutôt qu'un bain. Utiliser un pommeau de douche économique (ou un mitigeur thermostatique) Éviter de laisser couler Pour une estimation fiable de l’évapotranspiration maximale, on utilise les coefficients culturaux, qui sont obtenus à partir des résultats de nombreuses expérimentations agronomiques. L’évapotranspiration est mesurée expérimentalement puis comparer à l’ETref pour tirer le Kc. L’eau contenue dans le sol est retenue par des forces de tension superficielle. Ces forces sont donc caractérisées par une variable appelée communément tension, exprimée en unité de pression cbar. L’organe de mesure est inclus dans la capsule constituée d’un matériau poreux, dont la tension hydrique sous certaines conditions, devient égale à celle du sol environnant. Les capsules sont placées à la profondeur voulue en différents points de la parcelle. Les sondes électriques sont constituées, d’une part des sondes proprement dites placées dans le sol et d’autre part, d’un boîtier permettant, après branchement sur une sonde - D’analyser ce signal et de le traduire en termes de 3 un tensiomètre et son cadran manomètrePhoto4 Les sondes avec un thermomètre introduit dans le sol et le boîtier pour lire les de lecture Mise en place Apres avoir monté les sondes on doit les introduire dans l’eau pendant deux à trois heures. En suite, on doit préparer un avant-trou à l’aide d’une barre métallique de même diamètre que le tensiomètre, sur laquelle on fait un repère de profondeur désirée. Le tensiomètre est alors placé de force jusqu’à la profondeur voulue. La profondeur des sondes La profondeur des sondes est généralement choisie par l’irrigant, mais selon la culture et son stade physiologique. Chaque fois, on fait des profils du sol à côté des racines pour déterminer la profondeur racinaire la plus active. C’est donc cette profondeur là qui doit être ciblée par l’irrigant pour les sondes de surfaces. La sonde de profondeur est installée dans la profondeur racinaire la moins active pour contrôler les pertes par infiltration. Dans le cas des agrumes les premiers sont enfouies à une profondeur de 30 cm les deuxièmes à 60cm. – Les avantages Contrairement aux tensiomètres classiques L’absence du circuit hydrique permet une préparation très simplifiée, une maintenance en état de fonctionnement grandement facilitée, une bonne résistance au gel et un stockage sans problème. La gamme de mesure est plus étendue vers les fortes tensions, jusqu’à 200 cbars. – Les inconvénients Ce sont des appareils très coûteux, six paires de sondes et un boîtier coûtent 7000 dh ; Leur utilisation nécessite un réglage sur le boîtier en fonction de la température. Il faut donc mesurer cette température, ce qui nécessite un thermomètre du sol ; Leur utilisation nécessite une main d’œuvre qualifiée ; Amortissables sur quatre ans. Le plus grand inconvénient est le risque d’endommager l’appareil pendant la mise en place forcée. 1- Pilotage de l’irrigation localisée des agrumes par la méthode du dendromètre. La détermination du volume d’eau à apporter aux cultures et du moment opportun pour déclencher l’irrigation sont souvent décidés à partir de contrôles indirects de l’état hydrique du sol, si non, par simple appréciation visuelle. Or, le végétal est le meilleur indicateur de son propre état et de ses interactions avec le milieu. Dans ce contexte, plusieurs méthodes directes, notamment la teneur en eau des feuilles et le potentiel hydrique foliaire, ainsi que des méthodes indirectes, telles que la résistance stomatique et la température foliaire, ont été proposées. Elles exigent des mesures destructives, difficiles à mettre en œuvre, demandent de longues manipulations et leur automatisation n’est pas facile. L’une des méthodes indirectes consiste à suivre les micro-variations du diamètre des organes végétaux et en particulier de la tige Elias-Nassif, 1998. En effet, PEPISTA est un dendromètre développé par INRA France en 1984. Il mesure le diamètre de la plante et indirectement l’état de turgescence de ses cellules afin d’ajuster l’irrigation au plus près des besoins des plantes. IL est doté pour cela d’un capteur micro-morpho-métrique qui peut être placé sur différentes parties du végétal tige, branche ou fruit. Ce capteur mesure le grossissement et la contraction de l’organe en question au centième de millimètre. La méthode PEPISTA fait appel à un dispositif automatique et autonome. Il a pour vocation d’ajuster l’irrigation au plus près des besoins des plantes, grâce à la mesure très précise des variations du diamètre de la ramification. L’interprétation des mesures a comme objectif de repérer le moment d’irrigation de la culture en question, en s’appuyant sur l’analyse simultanée de l’intensité des pertes provisoires de diamètre au cours de la journée et du bilan d’évolution croissance ou décroissance au pas de 24 heures. – Principe de PEPISTA Le système PEPISTA est basé sur un principe de biologie très simple. Pour assurer son activité de photosynthèse, une plante absorbe l’eau par les racines et la transpire par les feuilles. Dès qu’elle transpire plus qu’elle n’absorbe, la plante mobilise ses propres réserves en eau. Lorsque la demande diminue la plante reconstitue ses réserves. Ceci se traduit par une variation du volume des cellules et une variation du diamètre des tiges. En effet, Le système PEPISTA est basé sur l’interprétation simultanée des variations de deux mesures biologiques sur une période de 48 heures Katerji, et al. 1994 L’amplitude de contraction AC qui est la différence entre la mesure maximale de début de matinée et la mesure minimale de début d’après midi du même jour. L’AC est une image de l’intensité maximum du déséquilibre normal entre la transpiration des feuilles et l’absorption de l’eau par les racines pendant la période d’une journée, lorsque la demande climatique augmente rayonnement solaire, température.... Par conséquent, l’AC nous permet de savoir si ce stress est lié à un problème d’alimentation en eau ; si cette amplitude augmente, cela signifie que la plante utilise ses réserves d’eau et donc que l’eau n’est pas disponible facilement dans le sol Baranger, 2002 ; La croissance CRJ ou évolution nette c’est la variation de diamètre, mesurée à 6 heures du matin, au cours des 24 heures qui précèdent. L’interprétation de CRJ est très importante car elle donne des indications précieuses sur l’intensité du stress hydrique. Les valeurs positives de CRJ signifient le gain de croissance. A l’opposé, un approvisionnement en eau insuffisant ralentit cette croissance puis la bloque CRJ=0, si le stress hydrique persiste, la plante se déshydrate de plus en plus, et les valeurs de CRJ deviennent négatives. Figure 2 Tendances d’évolution du diamètre d'un tronc. – Matériel de mesure Les instruments utilisés par la méthode PEPISTA sont de plusieurs types § Un boîtier électronique avec un logiciel spécifique, qui est à la fois cœur et cerveau du système. § Capteurs pour mesurer la variation micrométrique de diamètre. § Logiciel sur ordinateur pour visualiser les courbes de croissance. La méthode PEPISTA peut être couplée à d'autres types de capteurs tensiomètre..., et intègre ainsi plusieurs sources d'informations, pour devenir la base d'un ensemble d'outils d'aide à la décision. Le schéma général du système de mesure PEPISTA est illustré par la figure 2. Celle-ci comprend a- un capteur de déplacementb- une visserie pour la fixation du capteur c- un cylindre guide pour le capteur d- une tige INVAR e- une visserie pour la fixation de la tige INVAR f- un ressort de stabilisation g- une tige sensible h- un anneau plastique i- des stabilisateurs j- un stabilisateur supplémentaire en forme de V. Figure 3 Schéma d’un porte-capteur du système PEPISTAUne aiguille de fer doux fixée à l’organe observé se déplace à l’intérieur de l’axe creux de la bobine lors de toute modification du diamètre de la branche Agostini et Fontana, 1992. Le signal électrique correspondant est stocké dans un module d’acquisition de données. La résolution de la mesure permet d’enregistrer toute variation de l’ordre de dix microns Huguet, 1985. Selon la culture, le fournisseur du dendromètre garde l’exclusivité de fixer un seuil d’amplitude de contraction SAC qui traduit l’intensité du stress hydrique dans un contexte donné. Pour la culture des agrumes pratiquée dans la zone étudiée, la valeur pré-définie du SAC est égale à 60, c’est-à -dire qu’une contraction inférieure à 60 micromètres traduit un confort hydrique de l’arbre. En fonction des valeurs de CRJ et AC enregistrées, la méthode du dendromètre donne les messages suivants, présentés au tableau 13 Messages donnés par le dendromètre en fonction de CRJ et de AC. Message du dendromètre Croissance CRJ Contraction AC Forte humidité > 0 ≤ SAC Absence de stress hydrique >0 >0 Début de stress ≤ 0 > SAC Rameau à Croissance Faible > 0 pendant 1 à 2 jours, > ou < au SAC Rameau à Croissance Nulle ≤ 0 < SAC – Les avantages L’avantage de cette méthode est qu’elle s’appuie sur des mesures automatisables non destructives. – Les inconvénients Les inconvénients sont que cette méthode ne donne aucune idée sur l’état hydrique du sol, son application nécessite une détermination préalable de la valeur seuil correspondant à l’apparition de la contrainte hydrique. Or celle-ci varie fortement selon l’espèce, la dimension de l’organe mesuré et présente une variabilité importante entre plantes au sein d’une même population. Vient s’ajouter a cela, la faible technicité des ouvriers et le prix élevé des dendromètres. Quelque soit la méthode adoptée, le pilotage de l’irrigation ne peut se faire de maniére adéquate, que si le réseau d’irrigation est bien entretenu, autrement dit, a quoi sert le calcule de la dose et la fréquence d’irrigation, si on est pas sûr que cette dose sera vraiment donnée à la plante ? I. Opérations de contrôle du réseau d'irrigation 1. Contrôle de la propreté des filtres Avant le démarrage de la motopompe, on nettoiera la purge de l'hydrocyclone et on ouvrira le filtre à lamelles pour contrôler sa propreté. Après démarrage de la motopompe, on pourra lire sur les manomètres la pression indiquée à l'entrée et la sortie du filtre à lamelles figure 11voir fichier pdf si la différence entre ces deux pressions est supérieure à 0,3 bars, il faut procéder au nettoyage. Ce même type de contrôle de la pression à l'entrée et la sortie peut être pratiqué pour d'autres types de filtres filtres à sable et à tamis. Pour l'entretien de l'hydrocyclone, on nettoie la purge ou on ouvre la vanne de décharge. Le contrôle des filtres est fréquent lorsque les eaux d'irrigation sont chargées. 2. Contrôle pression dans le réseau o Contrôler tous les 15 jours le manomètre placé à l'entrée de la station de tête. Pour l'exemple de l'exploitation tomate, la pression doit être de 3,1 bars. Si cette pression n'est pas atteinte, ceci indique qu'un problème existe au niveau de la motopompe qui doit être réparée. o A l'aide des manomètres, contrôler la différence de pression entre l'entrée et la sortie du filtre, si celle-ci est supérieure à 0,3 bars il faut procéder au nettoyage du filtre. o Contrôler la pression à l'entrée et à la sortie de l'injecteur pendant la période de la garantie du matériel, pour voir si l'injecteur s'adapte bien au système et au mode de son installation. o Contrôler la pression à la sortie de la station de tête minimum de 2,2 bars. Si cette pression n'est pas atteinte, c'est qu'il faut revoir les trois premiers contrôles. o Contrôler la pression à l'entrée du secteur doit être de 1,2 bars. Si cette pression est faible et si la pression à la sortie de la station de tête est normale contrôler les fuites le long de la conduite principale ou au niveau des accessoires vanne,…. 3. Contrôle du débit de l'installation Le débit de l'installation sous une pression donnée pourra être mesuré régulièrement à l'aide d'un compteur monté en station de tête. Le volume d'eau délivré au secteur d'irrigation par heure pourra nous permettre de s'apercevoir de la baisse des débits due au colmatage progressif des distributeurs. Ce débit de l'installation pourra être estimé en mesurant le débit d'un échantillon de goutteurs qui fonctionnent bien et le multiplier par le nombre de goutteur par secteur. Cette mesure pourra se faire une à deux fois par an. 4. Contrôle du bouchage des goutteurs et de l'homogénéité de leur débit Ce type de mesure pourra se faire obligatoirement en début de campagne pour les goutteurs déjà utilisés. Il peut être réalisé plus souvent en cas où les distributeurs sont anciens et où le réseau est mal entretenu, et chaque fois qu'on constate une hétérogénéité dans les irrigations. Pour contrôler le débit des goutteurs ainsi que le coefficient d'uniformité de leurs débits, on place un récipient sous le goutteur et à l'aide d'un chronomètre on pourra mesurer le volume d'eau délivré par le goutteur par unité de temps. Ces mesures porteront sur 4 distributeurs par rampe sur au moins 4 rampes. Les rampes choisies sont la 1ère et la dernière rampe ainsi que les rampes situées au 1/3 et au 2/3 de la longueur du porte-rampe. Sur une même rampe on choisira le 1er et le dernier distributeur et les distributeurs localisés au 1/3 et 2/3 de la longueur de rampe. On classe les débits mesurés par ordre croissant. On calcule la moyenne qmin des 4 mesures de débit les plus faibles et la moyenne q de l'ensemble des débits mesurés. Le coefficient d'uniformité CU est égal à CU = qmin/q x 100 Si CU est supérieur à 90, il n'y a pas lieu d'intervenir sur le réseau. Si CU est comprise entre 90 et 70, on doit nettoyer le réseau. Si CU est inférieur à 70, on doit rechercher les causes du colmatage et traiter. Le nettoyage des distributeurs se fera par purge et aussi par de l'eau de javel et de l'acide. 5. Contrôle de l'état des conduites et des accessoires En cas de perte de pression à l'entrée du secteur et si la pression à la sortie de la station de tête est normale, il faut vérifier s’il n'y a pas de fuite dans la conduite principale ou dans les pièces de raccordement et accessoires. On doit alors réparer et remplacer les parties défectueuses. 6. Opérations d'entretiens et de nettoyage L'entretien régulier des éléments du réseau s'effectue, en début, au cours et à la fin de la culture, en vue d'éviter le problème de colmatage des distributeurs. Ce colmatage est lié à la qualité et l'origine de l'eau. L'analyse de l'eau permet de déterminer les risques potentiels de ce colmatage. Il existe trois type de colmatage le colmatage biologique causé par les algues, les bactéries, les champignons; le colmatage physique dû à la présence de dépôt de particule fine, de sable, de limon ou d'argile ainsi que des corps étrangers plastiques,… ; et le colmatage chimique dû au problème de précipitation calcaire, ou cimentation de limon ou d'argile. En général, les eaux de surface oueds, barrage, … renferment des algues, des bactéries, et des composés organiques responsables du colmatage biologique; et des particules très fines responsables du colmatage physique. Les eaux souterraines peuvent être chargées en sable responsable du colmatage physique ou en ions bicarbonates responsables du colmatage chimique. Pour le colmatage physique on doit prévoir un système de filtration composé d'un hydrocyclone et de filtres à tamis ou à lamelles et intervenir par des opérations de nettoyage de filtre et de réseau purge. Pour le colmatage chimique, on doit traiter chimiquement à l'acide pour neutraliser les ions bicarbonates. Pour le colmatage biologique on doit prévoir un système de filtration composé de filtres à sable et de filtres à tamis ou à lamelles. Dans le cas d'utilisation de bassin, il faut le maintenir propre en procédant régulièrement à son nettoyage en réalisant des curages. 7. Traitement chimique de l'eau d'irrigation Le traitement chimique prévoie une injection de l'eau de javel et de l'acide dans l'eau d'irrigation. Pour lutter contre le colmatage biologique, on injecte de l'eau de javel 1 à 5 ppm c'est à dire 1 à 5 g/m3 d'eau. Pour le colmatage chimique, dû au problème de précipitation calcaire, ou cimentation de limon ou d'argile, on doit injecter de l'acide. Au cours de la culture, on injecte l'acide nitrique à raison de 300 ml/m3 d'eau pour traiter les eaux riches en ions bicarbonates. En fin de culture, juste avant la fin des irrigations, on traite à l'acide à 2%o en vue de nettoyer le réseau et surtout les distributeurs. 8. Nettoyage des filtres Lorsque on ouvre le filtre à lamelles et que celui-ci est sale figure 12voir fichier pdf, on sépare les disques ou lamelles entre elles et on envoie un jet d'eau clair en vue d'évacuer les impuretés. Lorsque la pression baisse à la sortie d'un filtre et la différence avec la pression à l'entrée dépasse 0,3 bars, le filtre se colmate, il est nécessaire de le nettoyer. Le nettoyage se fait différemment suivant le type de filtres. Le nettoyage d'un filtre à sable se fait par contre lavage, en faisant passer de l'eau filtrée en sens inverse de la filtration, par un jeu de vannes. Les impuretés sont évacuées à l'extérieur par le courant d'eau. Le lavage du sable du filtre se fera une fois par an et on doit le changer une fois par deux ans. Le nettoyage du filtre à tamis se fait par brossage et rinçage des tamis. La brosse doit être souple et non métallique. Le montage de certains filtres à lamelles permet de faire un flashage pour évacuer les impuretés en ouvrant un robinet situé à la partie basse du filtre. Ce système de flashage pourra être appliqué également pour évacuer le sable déposé dans la purge de l'hydrocyclone. Le nettoyage des filtres à sable, à tamis ou à lamelles peut être automatique. L'automatisation est commandée soit par la différence de pression entre l'entrée et la sortie du filtre, soit par une horloge nettoyage à période fixe. Le nettoyage automatique est conseillé notamment lorsque la qualité de l'eau nécessite plusieurs nettoyages par jour. 9. Vidange et purge du réseau La vidange ou purge du réseau doit se faire à son installation, en début et en fin de culture et chaque fois qu'on intervient ou qu'on répare le réseau. A la première mise en eau et en fin de saison, la purge du réseau se fait dans le but d'évacuer les sédiments qui se sont déposés. En cours de campagne, la purge concerne le nettoyage des rampes et antennes en vue d'assurer un bon fonctionnement des distributeurs. On doit purger les bouts de rampes 1 à 2 fois tous les deux mois. Pour purger le réseau d'un secteur d'irrigation localisée, on ouvre les bouchons des porte-rampes ainsi que les extrémités des rampes et ensuite la vanne. on augmente momentanément la pression de l'eau dans le système lui-même ou à l'aide d'un compresseur surpresseur. Le mélange air-eau est efficace pour déboucher les goutteurs. On laisse couler l'eau jusqu'à ce que celle-ci soit claire. Ce nettoyage du réseau se fait vue d'éviter le bouchage des distributeurs. En cas de fuites dues à des perforations ou casses de conduites ou détérioration des vannes ou autres pièces ou raccords on doit les réparer ou remplacer les parties défectueuses pour éviter les pertes d'eau et de pression et juste après purger le réseau. A la fin de la campagne, après une première purge des antennes à l'eau claire; on injecte l'acide à forte dose descendre jusqu'au pH 2,0 et on s'assure que le dernier goutteur du secteur a bien reçu la solution acide. On laisse l'acide agir pendant 24 heures, on purge et on rince avec une eau ramenée à pH 5,2. Conclusion Après avoir calculé le besoin en eau de la plante, il faut qu’elle soit menée à la plante où elle est plantée et avec un débit convenable, ceci nécessite certaines considérations les ressources hydriques, le climat, la culture, le sol propriétés physiques, sa vitesse d’infiltration…, le choix des distributeurs d’eau, les secteurs d’arrosage, la longueur et diamètre des canalisations, les pertes de charges dans l’exploitation, et l’équipement de la station de pompage. Ainsi, pour mieux gérer l’irrigation d’une culture, il est important d’installer au sein de l’exploitation un ensemble d’outils de pilotage d’irrigation de précision qui permettent de contrôler le système sol-plante-atmosphère. Ces outils doivent être étalonnés avant l’installation et bien entretenu dans le temps. Une étude réalisée l’année dernière par un étudiant du Complexe Horticole d’Agadir, encadré par Monsieur EL Fadl a permis de vérifier que le pilotage d’irrigation doit effectivement s’effectuer en utilisant le tensiomètre ou la sonde d’humidité volumétrique à 30 cm pour déclencher l’irrigation et à 60 cm pour ajuster la dose d’irrigation qui ne doit pas dépasser la dose maximale nette DNM. A l'aide de capteurs enregistrant les variations du diamètre du rameau ou du fruit. Le traitement des données recueillies permet de déterminer à quel moment l’arbre subit une contrainte pouvant affecter la production et de déclencher alors un apport d'eau. l’installation de la station météo au sein de l’exploitation permet la surveillance du climat et par conséquent une estimation du pouvoir évaporant de l’air. En effet le système sol-plante-atmosphère est un système biophysique de nature assez complexe, dans lequel l’arbre joue un rôle lié essentiellement aux conditions environnementales. Le climat détermine le niveau de la demande atmosphérique et le sol conditionne la disponibilité des réserves en eau pour la plante. Une gestion rationnelle devrait donc se baser sur plus d’un seul outil de supervision. si les moyens matériels le permettent, le praticien devait faire appel à un moyen de contrôle de l’eau dans le sol et un autre moyen de suivi du statut hydrique de l’arbre. La complémentarité de ces deux outils ne peut être que bénéfique. ConduireDe L'eau Jusqu'à Une Culture; Conduire De L Eau Jusqu A Une Culture; Canal Eau Salee Canal D Eau De Mer Eau Se Canal Section De Canal Ou De Cours D Eau Comprise 1L'habitabilité d'une planète dépend de nombreux paramètres si la planète est trop petite, et donc trop légère, son atmosphère s’échappera rapidement… Mais parmi tous, la présence d'eau liquide reste l'élément central. Comprendre l'origine de l'eau sur Terre, c'est répondre à la condition nécessaire à l'apparition de la vie et c’est également un moyen d'appréhender la présence de vie extraterrestre. Sans eau notre planète serait morte 2L’origine de l’eau sur Terre est une vieille question scientifique, qui, par manque de données temporelles et spatiales, reste largement ouverte. En l'état des connaissances, la Terre apparaît globalement pauvre en eau. La présence, en abondance, d’eau à la surface masse des océans ~ 1,4 1021 kg ne saurait cacher le fait que le manteau terrestre qui s’étend sous la croûte jusqu'à 2 900 km de profondeur est vraisemblablement pauvre en eau. La plupart des échantillons dont on dispose donne des valeurs de l’ordre de 250 milligrammes par kilogramme de roche. De par sa taille ~ 4 1024 kg il contient néanmoins l'équivalent d’un océan soit ~ 1021 kg. 3Dans le manteau, l'eau, ou plutôt l’hydrogène, n'est pas présente sous forme d'H2O liquide ou vapeur, mais sous la forme de groupements hydroxyles OH-, qui pénètrent dans les minéraux le plus abondant étant l'olivine. Ils sont en général en concentration très faible, mais ont des effets significatifs sur les propriétés physiques du manteau, puisque l’eau peut abaisser localement la température de fusion des roches de l’ordre de 200°C et leur viscosité* d'un facteur 100. La présence d’eau rend le manteau plus ductile et permet l'existence de grandes cellules de convection*, dont la tectonique des plaques et le volcanisme en sont les expressions de surface. 4Enfin, sans eau, l'atmosphère de notre planète ressemblerait à celle, très épaisse, de Vénus 96 % de CO2 et 3,5 % de N2. Sur Terre, l'eau a dissous en grande partie le CO2 atmosphérique pour laisser une atmosphère riche en azote et donner naissance au cycle du carbone* cf. III. 18. La distribution de l'eau sur Terre 5Sur Terre, la formation de la croûte océanique au niveau des dorsales océaniques* est associée à une intense activité hydrothermale interactions entre la roche et l’eau de mer, dont les fumeurs noirs* témoignent du transfert vers la surface d'éléments essentiels aux cycles bio-géochimiques fer, manganèse, zinc, cuivre. Elle aboutit surtout à la formation de minéraux hydratés. Par exemple, la serpentine se forme aux dépens de l'olivine, la première contenant 12 % en poids d'eau alors que la seconde n'en contient que quelques dizaines de mg par kg. La croûte océanique voit ainsi sa concentration en eau multipliée par plus de 100. Sans un retour massif de l'eau de la croûte océanique, l'eau des océans disparaîtrait en moins de cent millions d'années. 6L'eau piégée dans la croûte océanique est libérée en profondeur dans les zones de subduction*. Au fur et à mesure de l’enfoncement de la plaque océanique dans le manteau, la pression et la température augmentant, les réactions métamorphiques* libèrent l’eau et conduisent à la formation de nouveaux minéraux pauvres en eau. Ainsi, plus de 98 % de l'eau retournerait à la surface et un état stationnaire entre cette eau piégée dans la croûte et celle libérée dans les zones de subduction serait atteint depuis l'Archéen soit depuis plus de 2,5 milliards d'années. Les océans auraient donc atteint leur taille actuelle depuis cette époque. 7L'eau n'est cependant pas répartie de manière homogène dans le manteau. Il existe des variations latérales ; par exemple, les basaltes montrent des teneurs en eau variables de plus d'un facteur quatre. Il pourrait aussi exister des variations avec la profondeur, pouvant aller jusqu'à un facteur 50. Le conditionnel est requis, les échantillons terrestres plus profonds que 250 kilomètres restent exceptionnels et se limitent à 300 diamants. La nature de leurs inclusions minérales permet de déduire leur profondeur de formation et de plonger jusqu’à ~ 800 km. Avec si peu d’échantillons, le cycle de l’eau est donc généralement étudié de manière indirecte. Les données expérimentales aux hautes pressions et températures montrent que si les minéraux du manteau supérieur jusqu'à 410 km ne peuvent accommoder de grandes quantités d'eau, ceux de la zone de transition manteau supérieur-manteau inférieur 410-660 km, peuvent, quant à eux, contenir jusqu'à 2,6 % en poids d'eau. De plus, les zones à faible vitesse sismique autour de 410 km profondeur et surtout la découverte récente d'une inclusion de ringwoodite un polymorphe de haute pression de l'olivine dans un diamant contenant au moins 1,5 % d'eau en poids démontrent que la zone de transition peut être au moins localement très riche en eau. En extrapolant à son ensemble, il pourrait y avoir l'équivalent d'un océan dissous dans la zone de transition. Pour le manteau inférieur 660-2900 km, les données expérimentales suggèrent que peu d'eau pourrait rentrer dans les minéraux existants. Mais les compositions chimiques considérées restent souvent très simples, ainsi l'étude d’inclusions minérales de diamants du manteau inférieur devrait bientôt apporter une première estimation des teneurs en eau potentiellement présentes. Pour le noyau de la Terre 2900-6400 km, aucune donnée ne permet d'appréhender avec précision sa concentration en hydrogène. Une vue d'artiste des conditions régnant à la surface de la Terre il y a 4,4 milliards d'années. Cette vue est à l'opposé de celle qui a longtemps prévalu, décrivant la Terre comme un milieu hostile, chaud et dépourvu d'eau. © D. Dixon avec autorisation Provenance de l’eau sur Terre 8La plupart des scientifiques s’accordent pour dire que, durant sa formation, la Terre a dû perdre la majorité de son eau, dite primordiale, puis acquérir tardivement l’eau que nous voyons aujourd’hui. Mais il n’y a pas encore de consensus, ni sur la chronologie ni sur les composants apportés. Les modèles d'accrétion des planètes en général prédisent un épisode de fusion globale durant les premières centaines de millions d'années, conséquence de la libération de l'énergie gravitationnelle et nucléaire. L’histoire de la Terre en particulier a été marquée par la formation de la Lune. Les similitudes géochimiques entre la Terre et la Lune mais aussi la grande taille de la Lune et la courte distance Terre-Lune attestent d'une formation conjointe des deux objets via un impact entre la proto-Terre et un impacteur de la taille de Mars, aboutissant là encore à la fusion globale des deux corps. Une telle histoire suggère que l'eau terrestre et bien sûr celle de la Lune ait pu être évaporée… pour être ensuite apportée il y a environ 4,4 milliards d'années, par des corps primitifs riches en eau, tels que des chondrites* ou des comètes. Sur la base des rapports isotopiques de l'hydrogène, l’hypothèse d’un apport d’eau provenant de chondrites carbonées celles qui ressemblent le plus au soleil et qui contiennent jusqu'à 20 % d'eau en poids serait la plus vraisemblable. 9Pour comprendre si la Terre a perdu l'intégralité de son eau avant qu'elle ne soit apportée plus tardivement, il faudrait avoir accès à l'eau primordiale ou à celle apportée tardivement. Bien sûr, cela est impossible, tout ayant, en effet, été effacé et mélangé par l'érosion* et la tectonique des plaques. Là encore, ce sont des évidences indirectes, via la géochimie des gaz rares et de l'azote, qui permettent de conclure à la présence d'eau primordiale sur Terre, mais un bilan reste en l'état impossible à faire. Malgré les difficultés soulignées, de grandes avancées ont néanmoins été réalisées. Des zircons âgés de près 4,4 milliards d'années préservent, dans l’abondance des isotopes* de l'oxygène, la trace d'interactions hydrothermales, démontrant de facto la présence d'eau. Cette observation prouve que, très tôt dans l'histoire de notre planète, les conditions étaient favorables à l'apparition de la vie. . 189 207 58 251 122 368 357 371