Joursde collecte des emballages, papiers et des ordures mĂ©nagĂšres. Sortir les bacs ou sacs bien fermĂ©s la veille au soir Ă  partir de 19h, Ă  l'exception du Centre-ville de Poitiers. Chauvigny hors coeur de ville (exceptĂ© le lieu-dit Villeneuve et Le Breuil) Poitiers - rue de Mexico, rue ScĂ©vole de Sainte-Marthe, Grand'Rue jusqu’à l
Mardi 11 dĂ©cembre extrait du Monde / mardi 11 dĂ©cembre 2018 A Creil Oise – mardi 11 dĂ©cembre. PrĂšs de 450 lycĂ©es sont perturbĂ©s en France, mardi 11 dĂ©cembre, parmi lesquels 60 sont bloquĂ©s, selon un bilan du ministĂšre de l’éducation nationale communiquĂ© Ă  la mi-journĂ©e. Dans le sillage des gilets jaunes », les lycĂ©ens manifestent pour la deuxiĂšme semaine de suite pour protester contre certaines rĂ©formes dans l’éducation, notamment celle du baccalaurĂ©at, le nouveau systĂšme d’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur Parcoursup ou encore le service national universel SNU. Une quarantaine de lycĂ©es sont perturbĂ©s ce matin dans l’acadĂ©mie de CrĂ©teil. Des blocages » ont Ă©tĂ© relevĂ©s Ă  l’entrĂ©e de vingt lycĂ©es, tandis que l’entrĂ©e est filtrĂ©e » dans dix-sept autres, selon nos informations. On entend davantage de revendications lycĂ©ennes. Pour l’instant, les blocages se passent mieux ; le niveau de violence est moindre ce matin », prĂ©cise-t-on au rectorat de CrĂ©teil. NĂ©anmoins, des affrontements entre jeunes et police sont signalĂ©s Ă  Saint-Denis [Seine-Saint-Denis], Limeil-BrĂ©vannes [Val-de-Marne] et Combs-la-Ville [Seine-et-Marne]. » Dans l’acadĂ©mie de Versailles, une vingtaine de lycĂ©es sont perturbĂ©s, dont sept bloquĂ©s. A Paris, une vingtaine de lycĂ©es sont concernĂ©s ce matin et un appel Ă  manifester Ă  partir de midi Ă  Saint Michel a Ă©tĂ© lancĂ©. On fait grĂšve pour le prix du jus de pomme » La DĂ©pĂȘche du Midi / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Quelque 170 [dans un dixiĂšme article, dont on produit un petit extrait plus bas, la DĂ©pĂȘche aussi parle de 450 bahuts bloquĂ©s; NdAtt.] Ă©tablissements sont perturbĂ©s mardi matin selon le ministĂšre de l’Education, dans le cadre d’un appel Ă  un mardi noir » lancĂ© par les syndicats lycĂ©ens pour maintenir la pression sur le gouvernement qui a lĂąchĂ© du lest face aux gilets jaunes ». La veille, le mouvement avait pris de l’ampleur au cours de la journĂ©e, avec 450 Ă©tablissements perturbĂ©s, selon un dĂ©compte officiel communiquĂ© en fin de journĂ©e. Ce mouvement, qui proteste notamment contre la rĂ©forme du bac, la plateforme d’accĂšs Ă  l’enseignement supĂ©rieur Parcoursup et le service national universel SNU, est nĂ© la semaine derniĂšre dans le sillage de la colĂšre protĂ©iforme des gilets jaunes ». Ces blocages s’accompagnent de rassemblements. A Lille, ils sont environ 400 sur la place de la RĂ©publique et beaucoup regrettent qu’Emmanuel Macron n’ait eu aucun mot Ă  leur Ă©gard lors de son allocution lundi soir pour prĂ©senter des mesures aprĂšs des semaines de mobilisation des gilets jaunes ». MĂȘme son de cloche Ă  quelques centaines de kilomĂštres Macron n’a pas eu un mot pour nous », a regrettĂ© Sacha, un Ă©lĂšve du lycĂ©e Claude-Fauriel Ă  Saint-Etienne. La ministre de l’Enseignement supĂ©rieur FrĂ©dĂ©rique Vidal a, elle, dĂ©plorĂ© mardi une manipulation » menĂ©e par l’ultragauche » et certains dĂ©putĂ©s de La France insoumise ». Sur Sud Radio, elle a estimĂ© que ce mouvement touchait un nombre restreint de lycĂ©es, 400 au plus fort » sur quelque Ă©tablissements publics. Mais ce qui est inquiĂ©tant, c’est que c’est tout de suite extrĂȘmement violent », a-t-elle regrettĂ©. On n’est d’ailleurs pas sĂ»r que ça ne concerne que des lycĂ©ens. Il y a des bandes qui s’y greffent, et puis il y a une forme de manipulation de la part de groupuscules politiques et de certains partis politiques ». En banlieue parisienne, théùtre de nombreux incidents violents la semaine derniĂšre, la situation est nĂ©anmoins plus calme que la semaine derniĂšre », avec moins d’établissements touchĂ©s » en Seine-Saint-Denis, et trois vĂ©hicules incendiĂ©s Ă  proximitĂ© des Ă©tablissements selon la police. Dans le Val-d’Oise, six lycĂ©es sont perturbĂ©s. A Paris, deux lycĂ©es sont bloquĂ©s. Quelque 300 lycĂ©ens se sont dirigĂ©s vers le rectorat Ă  Lyon en milieu de matinĂ©e [la ligne T2 du tram a Ă©tĂ© perturbĂ©e par cette manif, selon Lyon Mag; NdAtt.] , selon la prĂ©fecture du RhĂŽne, qui a dĂ©nombrĂ© sept interpellations dans l’agglomĂ©ration, notamment pour jets de projectiles Ă  proximitĂ© de lycĂ©es Ă  Villeurbanne et Saint-Priest. Un lycĂ©en Ă  Lyon, griĂšvement blessĂ© Ă  l’oeil lors d’une manifestation la semaine derniĂšre, a portĂ© plainte contre la police pour violences volontaires », a indiquĂ© Ă  l’AFP son avocat. A Marseille, une cinquantaine de professeurs ont encadrĂ© la manifestation d’élĂšves. Notre souci, c’est la sĂ©curitĂ© des lycĂ©ens » face aux violences policiĂšres », a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP un professeur syndiquĂ© Ă  Sud-Solidaires, qui a requis l’anonymat. Pour l’acadĂ©mie de Marseille, dix lycĂ©es sur 195 sont totalement bloquĂ©s, selon le rectorat. A Saint-Etienne, les esprits se sont Ă©chauffĂ©s avant le dĂ©but des cours au lycĂ©e Etienne-Mimard, avec un feu de poubelle et l’intervention des forces de l’ordre. On craint qu’ils se fassent mal, ils mettent de l’aĂ©rosol dans les poubelles », a dit un policier Ă  bord d’un vĂ©hicule banalisĂ© patrouillant aux abords des Ă©tablissements scolaires, plutĂŽt calmes » pour l’instant. Si de jeunes grĂ©vistes assument avoir pour objectif de sĂ©cher des cours on fait grĂšve pour le prix du jus de pomme », s’amuse l’un d’eux, d’autres exposent leurs arguments Avec Parcoursup, les prolos de province se font recaler direct, alors que t’es Ă  Henri-IV prestigieux lycĂ©e parisien avec 9 de moyenne, ça passe », assure Youssouf, mĂ©gaphone Ă  la main et autocollant des jeunesses communistes collĂ©s sur la veste. On compte aussi, en milieu de matinĂ©e, 24 lycĂ©es perturbĂ©s dans l’acadĂ©mie de Rennes dont 12 bloquĂ©s, un Ă©tablissement avec barrage filtrant dans l’acadĂ©mie d’OrlĂ©ans-Tours, une trentaine de lycĂ©es perturbĂ©s dans l’acadĂ©mie de Montpellier, deux lycĂ©es bloquĂ©s en Corse, sept dans l’acadĂ©mie de Nantes. ***** mĂȘme torchon mĂȘme jour, un autre article sur le sujet [
] Les blocages de lycĂ©es s’accompagnent de rassemblements, qui ont mobilisĂ© quelques milliers de jeunes Ă  Paris et en rĂ©gion un gros millier de manifestants dans la capitale, mĂȘme nombre Ă  Rennes, 600 Ă  Nancy et AngoulĂȘme, 300 Ă  Auxerre, Dijon, Lyon, NĂźmes, Montpellier, MĂ©rignac etc, selon les chiffres de la police. A Marseille, la manifestation s’est dispersĂ©e dans le calme en fin de matinĂ©e. Au pied du rectorat, une cinquantaine de jeunes se sont agenouillĂ©s mains derriĂšre la nuque, en rĂ©fĂ©rence Ă  l’interpellation controversĂ©e de 151 jeunes la semaine derniĂšre prĂšs d’un lycĂ©e de Mantes-la-Jolie Yvelines. A Versailles, des centaines de lycĂ©ens venus de 4 Ă©tablissements de Versailles ont manifestĂ© Ă  la mi-journĂ©e dans le calme, suivis de prĂšs par des vĂ©hicules de police. Sur le dĂ©partement des Yvelines, 15 jeunes ont Ă©tĂ© interpellĂ©s. La situation Ă©tait tendue dans quelques endroits en matinĂ©e des voitures ont brĂ»lĂ© dans l’agglomĂ©ration de Strasbourg et une Ă©quipe de France 3 a Ă©tĂ© prise Ă  partie; un lycĂ©en de 17 ans a Ă©tĂ© blessĂ© par un tir de lanceur de balles de dĂ©fense LBD lors d’incidents devant un lycĂ©e de Saint-Ouen Seine-Saint-Denis. Quelque 45 jeunes ont Ă©tĂ© interpellĂ©s sur le dĂ©partement. [
] ***** Les facs commencent Ă  bloquer aussi extraits du Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 [
]A Nanterre, la quasi-totalitĂ© des bĂątiments de la facultĂ© sont ainsi bloquĂ©s depuis 6 heures ce matin Ă  l’aide de chaises, tables ou de barriĂšres. Des dizaines de bloqueurs formaient des piquets de grĂšve devant chacun de ces bĂątiments, empĂȘchant professeurs et Ă©tudiants d’entrer. [
] A Paris, le centre Pierre MendĂšs France de Paris I, situĂ© rue de Tolbiac, est pour le moment fermĂ©. Une AG devait se tenir Ă  10 heures ce lundi. Le centre Sorbonne mĂšre, situĂ© en plein quartier latin, a Ă©tĂ© fermĂ© par prĂ©vention par l’administration de l’universitĂ©, qui craint un blocus. Les cours Ă  l’universitĂ© de Rennes-2 sont totalement suspendus. [
] A Poitiers, le blocus de l’HĂŽtel FumĂ©, la facultĂ© de sciences humaines et d’arts du centre de la ville, a repris ce matin. L’accĂšs au bĂątiment est nĂ©anmoins possible par une autre entrĂ©e. Une AG s’est tenue Ă  10 heures. [
] ***** Rennes Les Ă©tudiants Ă©jointent les lycĂ©ens et les poubelles s’enflamment Ouest-France / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Le Mardi noir » des lycĂ©es se poursuit Ă  Rennes, ce mardi 11 dĂ©cembre. Sur l’acadĂ©mie, le rectorat recensait ce matin 24 lycĂ©es touchĂ©s par le mouvement 12 bloquĂ©s et 12 perturbĂ©s. À 10 h 45, environ 200 lycĂ©ens ont rejoint les quais, Ă  Rennes. Ils ont tentĂ© de rejoindre le centre historique, mais les forces de l’ordre ont fermĂ© les rues permettant d’y accĂ©der. Les troupes ont grossi en peu de temps. À 11 h, devant le mĂ©tro RĂ©publique, au moins 500 jeunes manifestants avaient garni les troupes, avec quelques professeurs et Ă©tudiants de Rennes 2. On est surtout la pour accompagner le mouvement et faire en sorte que tout se passe bien » , explique ce professeur de Sciences Économiques et Sociales, car les Ă©lĂšves n’ont pas dĂ©clarĂ© la manifestation en prĂ©fecture ». La manifestation est ensuite partie de RĂ©publique. L’ambiance Ă©tait calme. Direction place de Bretagne. Ils ont ensuite passĂ© le mail Mitterrand, puis la route de Lorient. À 11 h 45, ils Ă©taient Ă  quelques pas du Roazhon Park. PositionnĂ©s au croisement de Boulevard Marboeuf et de la route de Lorient. La circulation Ă©tait fortement perturbĂ©e dans le secteur. EmpĂȘchĂ©s d’avancer par les forces de l’ordre, les manifestants – de moins en moins de lycĂ©ens, de plus en plus d’étudiants plus ĂągĂ©s, souvent masquĂ©s et cagoulĂ©s – ont ensuite disposĂ© des poubelles au sol et lancĂ© des fumigĂšnes en direction des forces de l’ordre. Avant de repartir, via le boulevard Marboeuf, puis la rue de Saint-Brieuc. Et d’y ĂȘtre de nouveau bloquĂ©s par la police. L’ambiance calme du dĂ©part laisse peu Ă  peu place Ă  la tension. Aucune poubelle n’échappe Ă  un passage au sol. Les manifestants ont lancĂ© un feu de poubelle, sur la chaussĂ©e, devant le McDonald’s de Villejean. Ils ont ensuite pris la direction du campus de Rennes 2. Ils y ont Ă©galement renversĂ© et brĂ»lĂ© des poubelles. Les manifestants ont fini par se replier aux abords de l’universitĂ©. [NdAtt. selon les journaux, une personnes aurait Ă©tĂ© interpellĂ©e parce qu’elle aurait jetĂ© des projectiles sur les flics] ***** Val-de-Marne Affrontements avec les keufs Le Parisien / mardi 11 dĂ©cembre 2018 La situation a encore Ă©tĂ© tendue ce mardi matin devant quelques lycĂ©es du Val-de-Marne. Comme les jours derniers, de nouveaux incidents ont Ă©clatĂ©. 69 interpellations ont eu lieu. Outre les caillassages, certains jeunes dĂ©tenaient des objets incendiaires », assure un policier. C’est encore une fois Ă  Vincennes que des heurts ont Ă©clatĂ©. DĂšs les premiers incidents, plusieurs jeunes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s », relĂšve une source policiĂšre. Vers 10h30, le calme est revenu, a-t-on constatĂ© sur place. D’autres violences ont Ă©clatĂ© prĂšs du lycĂ©e Darius-Milhaud du Kremlin-BicĂȘtre mais aussi Ă  Champigny et Ă  Nogent. Ce ne sont pas forcĂ©ment les mĂȘmes endroits que lundi », observe la mĂȘme source. À Limeil, devant le lycĂ©e Guillaume-BudĂ©, les forces de l’ordre ont Ă©tĂ© la cible d’un caillassage. Selon des tĂ©moignages de lycĂ©ens recueillis sur place, lorsque la police a chargĂ© et dispersĂ© du gaz lacrymogĂšne, les Ă©lĂšves se sont prĂ©cipitĂ©s pour rentrer. Dans la bousculade, une grille serait tombĂ©e sur des Ă©lĂšves, selon plusieurs lycĂ©ens. Des intrus ont aussi tentĂ© d’escalader le portail. Un membre des Ă©quipes mobiles de sĂ©curitĂ©, dĂ©pendant du rectorat, s’est lĂ©gĂšrement blessĂ© en trĂ©buchant. Certains jeunes ont aussi Ă©tĂ© incommodĂ©s par les gaz lacrymogĂšnes. A 11 heures, l’ordre Ă©tait rĂ©tabli. [
] ***** Hauts-de-Seine Bordel et plusieurs interpellations extrait du Parisien / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Si la situation reste tendue, le nombre de lycĂ©es perturbĂ©s ce mardi matin dans les Hauts-de-Seine est moindre que la veille. Une petite dizaine d’établissements ont connu des incidents. Avec les habituels jets de projectiles, pĂ©tards et incendies de voitures. Vers 9 heures, la police avait dĂ©jĂ  interpellĂ© quelque six personnes en marge des incidents provoquĂ©s devant les Ă©tablissements concernĂ©s, notamment dans le sud du dĂ©partement. En fin de journĂ©e, vingt-cinq personnes Ă©taient en garde Ă  vue. Six d’entre elles ont Ă©tĂ© interpellĂ©s en marge des incidents aux abords du lycĂ©e GalilĂ©e, Ă  Gennevilliers. La tension est montĂ©e tĂŽt, avec des rassemblements de jeunes gens face Ă  la police. Une voiture a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e vers 8h30. Deux jeunes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dans la foulĂ©e avec des objets destinĂ©s Ă  briser les vitres et une bouteille de liquide inflammable. Et quatre autres un peu plus tard dans la journĂ©e. Les personnels du lycĂ©e GalilĂ©e ont exercĂ© leur droit de retrait. Dans un communiquĂ©, ils se disent indignĂ©s par les dĂ©rives policiĂšres » et Ă©voquent notamment une interpellation houleuse, avec usage massif de gaz lacrymogĂšne et d’une grenade dispersante », mais aussi des insultes » Ă  l’égard des enseignants, et des intimidations ». Non loin de Gennevilliers, Clichy a connu quelques heurts devant le lycĂ©e RenĂ©-Auffray, avec des dĂ©gradations de vĂ©hicules. Deux jeunes gens ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Et Ă  Nanterre, Joliot-Curie est restĂ© sous tension. Comme le lycĂ©e Alexandre-Dumas de Saint-Cloud. La majoritĂ© des lycĂ©es concernĂ©s par les violences ce mardi se trouve dans le sud du dĂ©partement. Il y a le lycĂ©e Jacques-PrĂ©vert Ă  Boulogne-Billancourt, oĂč deux jeunes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dĂšs le matin, l’un pour jet de projectiles, l’autre parce qu’il avait un bidon d’essence. Un troisiĂšme a Ă©tĂ© interpellĂ© pour port d’arme ensuite. Mais aussi le lycĂ©e EugĂšne-Ionesco, Ă  Issy-les-Moulineaux, avec l’arrestation d’un jeune homme pour jet de pĂ©tard. [
] ***** Yvelines Les flics et le proviseur pris pur cible Le Parisien / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Les forces de l’ordre ont procĂ©dĂ© Ă  21 interpellations ce mardi en marge des rassemblements lycĂ©ens organisĂ©s dans le dĂ©partement. Des incidents ont Ă©clatĂ© Ă  Montigny-le-Bretonneux, Trappes, Poissy et Conflans-Sainte-Honorine. A Poissy, une bouteille d’acide a Ă©galement Ă©tĂ© lancĂ©e contre les policiers. A Saint-Germain-en-Laye, le proviseur du lycĂ©e horticole a Ă©tĂ© touchĂ© par un jet de projectile. Trois personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es. Les cours ont Ă©tĂ© fortement perturbĂ©s dans de nombreux lycĂ©es comme Ă  Evariste-Galois, Ă  Sartrouville, oĂč beaucoup d’élĂšves n’ont pas rejoint leurs salles. Ils ont Ă©tĂ© dispersĂ©s par des policiers venus en nombre, compte tenu des incidents dĂ©jĂ  relevĂ©s lundi. Soixante lycĂ©ens notamment du lycĂ©e Jules-Ferry, Ă  Versailles, ont manifestĂ© dans la rue. Entre poubelles brĂ»lĂ©es, arrĂȘts de bus dĂ©gradĂ© et jets de pavĂ©s sur les forces de l’ordre, six ont Ă©tĂ© interpellĂ©s. AprĂšs le dĂ©clenchement de l’alarme incendie, des Ă©lĂšves en ont profitĂ© pour sortir de l’enceinte scolaire et mettre le feu Ă  deux poubelles impasse des gendarmes. Un feu allumĂ© grĂące Ă  des briquets et des bouteilles de dĂ©odorant. Son auteur a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. La police et les pompiers ont dĂ» intervenir. Ça aurait pu fortement dĂ©gĂ©nĂ©rer si les policiers n’avaient pas utilisĂ© des boucliers pour obliger tout le monde Ă  partir », rapporte Louca, 15 ans. Les professeurs ont essayĂ© de bloquer les Ă©lĂšves. De nombreux passants se sont fait bousculer », ajoute Ludivine, 15 ans. A Poissy, quelques incidents ont eu lieu dans la matinĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du technoparc oĂč se situe le lycĂ©e Charles-de-Gaulle. PrĂšs de 150 jeunes se sont positionnĂ©s devant les barriĂšres de l’établissement afin d’empĂȘcher les Ă©lĂšves d’aller en cours. Des sit-in ont eu lieu les diffĂ©rentes rues du pĂŽle d’activitĂ©s. Du coup un important dispositif de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ© par mesure de prĂ©caution. Les accĂšs du technoparc ont Ă©tĂ© bouclĂ©s. Les dirigeants d’entreprise ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  stationner leur vĂ©hicule Ă  l’extĂ©rieur. L’objectif Ă©tait aussi d’empĂȘcher les lycĂ©ens de s’installer sur la D 30 et de perturber la circulation », indique-t-on en mairie. ***** Seine-et-Marne Un mardi calme, Ă  quelques exceptions prĂšs extraits du Parisien / mardi 11 dĂ©cembre 2018 [
]A Pontault-Combault et Roissy-en-Brie, des regroupements d’élĂšves ont Ă©tĂ© observĂ©s en dĂ©but de matinĂ©e devant les lycĂ©es Camille-Claudel Pontault-Combault et Charles-le-Chauve Roissy-en-Brie. A proximitĂ© de ce dernier, ils Ă©taient encore prĂšs de 200 en fin de matinĂ©e Ă  ĂȘtre rassemblĂ©s, chantant la Marseillaise ou des slogans rĂ©clamant la dĂ©mission d’Emmanuel Macron. Aux quelques jets de projectiles, les policiers prĂ©sents ont rĂ©pondu par des gaz lacrymogĂšnes. A Moissy-Cramayel, des Ă©lĂšves ont mis le feu Ă  des poubelles et Ă  la grille du lycĂ©e la Mare-CarrĂ©e ce mardi matin. Des banderoles ont ensuite Ă©tĂ© accrochĂ©es, revendiquant un blocus total de l’établissement et leur opposition Ă  la rĂ©forme du Bac et Ă  ParcourSup. A Combs-la-Ville, les policiers ont essuyĂ© des jets de pierres et projectiles devant le lycĂ©e GalilĂ©e, rĂ©pliquant par des tirs de gaz lacrymogĂšne. Les heurts n’ont fait aucun blessĂ©. [
] A Vaux-le-PĂ©nil, un policier qui passait Ă  cheval devant le lycĂ©e Simone Signoret a Ă©tĂ© agressĂ© par un lycĂ©en de 16 ans qui a jetĂ© des pĂ©tards dans les jambes du cheval. EntraĂźnĂ©, celui-ci n’a pas bronchĂ© et n’a pas Ă©tĂ© blessĂ©. L’ado a Ă©tĂ© mis en examen pour violences volontaires aggravĂ©es sur personne dĂ©positaire de l’autoritĂ© publique [tiens, la police est antispĂ©ciste NdAtt.]. Il sera jugĂ© ultĂ©rieurement devant le tribunal des enfants. ***** Nantes Les lycĂ©ens prennent la rue, mais il y a 14 interpellations Ouest-France / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Devant le lycĂ©e Nelson Mandela – Nantes Les policiers ont interpellĂ© 14 personnes, ce mardi 11 dĂ©cembre, entre 7 h 20 et 12 h 30. Toutes ont participĂ© aux rassemblements autour des quelques lycĂ©es encore bloquĂ©s pour protester contre la rĂ©forme du bac et Parcoursup. Les manifestants interpellĂ©s sont ĂągĂ©s entre 15 et 17 ans. Ils sont soupçonnĂ©s, selon les cas, de jets de projectiles, violences volontaires sur des policiers, destruction de bien privĂ© par incendie, participation Ă  un attroupement armĂ© et rĂ©bellion. Les lycĂ©ens grĂ©vistes sont dĂ©sormais rĂ©unis dans le centre-ville de Nantes. PrĂšs de 200 personnes sont prĂ©sentes. ***** Saint-Brieuc CĂŽtes-d’Armor Bien Ă©quipĂ©s Ouest-France / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Environ 400 lycĂ©ens ont manifestĂ© ce mardi 11 dĂ©cembre dans les rues de Saint-Brieuc. Lors de la mobilisation, les policiers ont constatĂ© la prĂ©sence de plusieurs groupes de jeunes mobiles, avec sacs Ă  dos et le bas du visage dissimulĂ©. Les forces de l’ordre ont procĂ©dĂ© Ă  deux interpellations. La premiĂšre a eu lieu Ă  11 h 15 rue de la Corderie dans le sac Ă  dos d’un collĂ©gien de 15 ans, les policiers ont retrouvĂ© de quoi fabriquer une bombe artisanale une bouteille vide, une bouteille d’acide chlorhydrique, et de l’emballage en aluminium. PlacĂ© en garde Ă  vue pour dĂ©tention et transport de produit incendiaire [???], l’adolescent a Ă©tĂ© laissĂ© libre, avec convocation devant le dĂ©lĂ©guĂ© du procureur pour un rappel de la loi. La seconde interpellation a eu lieu quelques instants plus tard rue Gustave-Eiffel. C’est cette fois-ci un lycĂ©en de 19 ans qui a Ă©tĂ© contrĂŽlĂ© en possession d’un pistolet Ă  impulsion Ă©lectrique, d’une bombe lacrymogĂšne et d’une grenade de peinture. Il a Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue pour participation Ă  une manifestation armĂ© et avec le visage dissimulĂ©. Il sera aussi convoquĂ© ultĂ©rieurement devant le dĂ©lĂ©guĂ© du procureur pour un rappel Ă  la loi. ***** Avignon Les poubelles qui se lĂšvent tĂŽt
 La Provence / mardi 11 dĂ©cembre 2018 DĂšs 7 h 45, hier matin, une poubelle prenait feu Ă  l’embranchement des rues Thiers et du pont Trouca dans le centre-ville d’Avignon. MĂȘme si certains Ă©lĂšves du lycĂ©e Pasteur situĂ© Ă  quelques dizaines de mĂštres seulement, ont ralenti un peu le pas et se sont attroupĂ©s pour assister Ă  la scĂšne, Ă  7 h 55, ils Ă©taient tous tranquillement en classe. D’ailleurs, l’acte de vandalisme, tout comme ceux commis sur leur Ă©tablissement, vendredi dernier, Ă©tait le fait de jeunes n’étant pas scolarisĂ©s dans ce lycĂ©e [ça s’appelle solidaritĂ© »; NdAtt.]. Une demi-heure avant la rentrĂ©e de 13 h 30, une poubelle a de nouveau pris feu au mĂȘme emplacement J’ai immĂ©diatement appelĂ© la police, explique le chef d’établissement, qui Ă©tait sur le trottoir de la rue Thiers et s’inquiĂ©tait de la sĂ©curitĂ© de ses Ă©lĂšves. Ça fait deux poubelles en feu depuis ce matin, mais c’est quand mĂȘme moins grave que vendredi lire notre Ă©dition de samedi, Ndlr. À force de secouer nos grilles, certaines se sont dĂ©solidarisĂ©es du sol. Ils ont Ă©galement dĂ©truit une partie de nos camĂ©ras de surveillance . Mais finalement, Ă  Avignon, c’est entre ces deux Ă©pisodes, en fin de matinĂ©e, que l’ambiance a Ă©tĂ© la plus chaude. En effet, quelques Ă©chauffourĂ©es ont Ă©clatĂ© du cĂŽtĂ© du lycĂ©e Philippe de Girard. C’est plus exactement au carrefour oĂč la rocade traverse la route de Tarascon que quelques Ă©changes virulents ont eu lieu entre des lycĂ©ens, des perturbateurs venus d’ailleurs et les forces de l’ordre. Dans la matinĂ©e, des poubelles ont Ă©tĂ© jetĂ©es sur la voie publique et les forces de l’ordre se sont rendues sur place dans cette zone oĂč la circulation est particuliĂšrement dense. Ce ne sont pas moins d’une vingtaine de policiers et de gendarmes mobiles en tenue antiĂ©meute, qui se sont placĂ©s en face des perturbateurs. Nous n’avons pas eu Ă  charger avant que les groupes ne se dispersent et partent plutĂŽt vers la ville mais nous avons reçu des pierres pendant plusieurs minutes , confie un policier. Lors de ces Ă©changes, cependant, cinq interpellations ont quand mĂȘme eu lieu. Hier Ă  Cavaillon, Avignon et Orange, les mouvements lycĂ©ens ont une nouvelle fois donnĂ© lieu Ă  des dĂ©bordements. Dans la citĂ© cavare, les Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© consignĂ©s Ă  l’intĂ©rieur du lycĂ©e IsmaĂ«l Dauphin aprĂšs des tirs de projectiles sur les forces de l’ordre. Au lycĂ©e professionnel Alexandre-Dumas le face-Ă -face avec les forces de l’ordre a dĂ©butĂ© trĂšs tĂŽt. À 8 heures, des manifestants interdisaient l’accĂšs Ă  l’établissement. La tension est ensuite montĂ©e d’un cran, les lycĂ©ens jetant des pierres sur des policiers rĂ©pondant par des charges successives. Un jeune homme qui avait Ă©tĂ© interpellĂ© la semaine derniĂšre et mis en examen pour des jets de pierres a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© de nouveau hier matin pour les mĂȘmes faits. Le mis en cause ĂągĂ© de 16 ans a Ă©tĂ© remis Ă  ses parents. Un autre adolescent a Ă©tĂ© interpellĂ© un peu plus tard pour les mĂȘmes faits, placĂ© en garde Ă  vue puis laissĂ© libre. Avignon, dĂšs hier matin, des feux de poubelles ont Ă©clatĂ© devant les Ă©tablissements publics et privĂ©s RenĂ© Char, Maria CasarĂšs, Aubanel, Pasteur, Saint-Jo
 Les lycĂ©ens du centre-ville se sont succĂ©dĂ© sur le terrain des violences urbaines gratuites. Comme depuis la semaine passĂ©e, c’est Ă  nouveau devant le campus des sciences et techniques, avenue de Tarascon, que des affrontements se sont produits entre les forces de l’ordre et des lycĂ©ens, rejoints par des casseurs. Au total, Ă  Avignon, les policiers ont procĂ©dĂ© Ă  l’interpellation de plusieurs personnes dont 5 ont Ă©tĂ© placĂ©es en garde Ă  vue pour des jets de pierres. La plupart sont des mineurs. L’un d’eux sera dĂ©fĂ©rĂ© afin d’ĂȘtre jugĂ© en comparution immĂ©diate demain. Les autres seront soit dĂ©fĂ©rĂ©es devant le juge des enfants soit convoquĂ©s en vue d’une mise en examen. Enfin, Ă  Orange, un adolescent a Ă©galement Ă©tĂ© interpellĂ© en marge des manifestations lycĂ©ennes. DĂšs dimanche soir, le prĂ©sident de l’universitĂ© d’Avignon Philippe Ellerkamp a annoncĂ©, via un arrĂȘtĂ©, la fermeture de l’établissement pour hier et jusqu’à nouvel ordre. Aujourd’hui, les locaux resteront fermĂ©s et tous les cours et examens sont annulĂ©s. Les deux campus Hannah Arendt et Agroparc sont concernĂ©s. ***** Oise Gazages, voitures cramĂ©es et 27 lycĂ©ens interpellĂ©s extrait de France Info / mardi 11 dĂ©cembre 2018 A Creil Mardi 11 dĂ©cembre, les lycĂ©ens de nombreux Ă©tablissements picards sont descendus dans les rues. Dans l’Oise, il seraient environ 2 400 lycĂ©ens mobilisĂ©s dans tout le dĂ©partement. Selon la prĂ©fecture, huit personnes auraient Ă©tĂ© blessĂ©es – dont deux policiers – et les forces de l’ordres auraient procĂ©dĂ© Ă  vingt-sept interpellations. Vers 11h30, selon le rectorat, la situation Ă©tait encore particuliĂšrement tendue dans les deux principales villes de l’Oise, Beauvais et CompiĂšgne. Dans la ville chef-lieu, le rassemblement a dĂ©butĂ© devant le lycĂ©e FĂ©lix-Faure et a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© dans la matinĂ©e. Les forces de l’ordre ont dĂ» faire usage de gaz lacrymogĂšnes pour contenir les manifestants et Ă©viter qu’ils n’accĂšdent au centre-ville. À CompiĂšgne, le rassemblement a dĂ©butĂ© devant le lycĂ©e Mireille-Grenet. Des dĂ©gradations ont Ă©tĂ© constatĂ©es sur du mobilier urbain, principalement des haies et abribus. Des affrontements ont aussi eu lieu Ă  Creil, dans le sud du dĂ©partement, oĂč au moins quatre voitures ont pris feu et une cinquiĂšme a Ă©tĂ© renversĂ©e. Les lycĂ©ens de Jules-Uhry, devant lequel les voitures ont Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©es, ont appelĂ© au blocage. En dĂ©but de matinĂ©e, la compagnie de bus de l’agglomĂ©ration du sud de l’Oise, le STAC, a annoncĂ© qu’il suspendait son service. Celui-ci a repris autour de midi. Tout prĂšs de Creil, le lycĂ©e de Montataire a dĂ» fermer ses portes ce lundi matin. Des dĂ©bordements ont aussi Ă©tĂ© observĂ©s au lycĂ©e Marie-Curie de Nogent-sur-Oise. Des points de tensions ont Ă©tĂ© observĂ©s Ă©galement Ă  Clermont-de-l’Oise, Chantilly et Senlis. Dans cette derniĂšre ville, le lycĂ©e Hugues-Capet a fait part de sa sollidaritĂ© avec le mouvement Ă©tudiant. Dans un communiquĂ©, l’établissement affiche les mĂȘmes revendications que les lycĂ©ens il appelle notamment Ă  l’arrĂȘt immĂ©diat des violences Ă  l’encontre des des lycĂ©ens », au retrait de la plateforme Parcoursup », la crĂ©ation de postes d’enseignants-chercheurs pour accueillir tous les bacheliers » et Ă  l’annulation de la rĂ©former du lycĂ©e et du baccalaurĂ©at ». Toujours selon le lycĂ©e Hugues-Capet, les rĂ©formes Ă  l’oeuvre vont 
 dans le sens de l’accentuation des inĂ©galitĂ©s et de la concurrence entre les Ă©lĂšves, les Ă©tablissements et les acadĂ©mies. » La fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale du FSU appelle lui aussi au retrait de Parcoursup et condamne les violences, mais aussi les gardes Ă  vue, dĂ©ferrements devant la Justice des mineurs . Selon le syndicat, le gouvernement ne peut pas ainsi traiter la jeunesse » et souhaite la tenue de discussions entre le gouvernement et les organisations de jeunesse pour trouver une rĂ©ponse politique ». Contrairement aux rumeurs circulant sur les rĂ©seaux sociaux, aucun bus n’a Ă©tĂ© incendiĂ© Ă  Chantilly. Selon le rectorat, la situation a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©e vers midi et la mobilisation a Ă©tĂ© relativement calme dans l’aprĂšs-midi. [
] Contrairement aux rumeurs circulant sur les rĂ©seaux sociaux, aucun bus n’a Ă©tĂ© incendiĂ© Ă  Chantilly [dommage, ça sera pour la prochaine fois; NdAtt.]. Selon le rectorat, la situation a Ă©tĂ© maĂźtrisĂ©e vers midi et la mobilisation a Ă©tĂ© relativement calme dans l’aprĂšs-midi. [
] A Nogent-sur-Oise Comment les lycĂ©ens de CompiĂšgne rĂ©solvent le problĂšme de la hausse du prix du carburant. ***** A Dijon 200 lycĂ©ens, selon le Bien Public, ont manifestĂ© dans le calme. Elles et ils Ă©taient 1000 respectivement Ă  Besançon et Nancy, selon, l’Est RĂ©publicain. ***** Lundi 10 dĂ©cembre Vincennes Val-de-Marne La gare RER devient un champ de bataille Le Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 Un champ de bataille voilĂ  Ă  quoi ressemblaient les alentours de la gare RER de Vincennes, ce lundi matin aprĂšs les violents affrontements qui ont opposĂ© des lycĂ©ens et des jeunes, cagoulĂ©s ou encapuchonnĂ©s, aux forces de l’ordre. Entre la voiture retournĂ©e, les poubelles brĂ»lĂ©es, les dizaines de pierres jetĂ©es sur les policiers, et des commerçants clouant Ă  la hĂąte des planches de bois sur leurs vitrines
 La scĂšne avait quelque chose d’inĂ©dit dans ce quartier ordinairement trĂšs calme. Ça a commencĂ© dĂšs 7 h 30 Ă  Hector-Berlioz, oĂč des poubelles ont servi de barriĂšres mais aussi Ă  l’école du bĂątiment et des travaux publics, situĂ©e non loin. LĂ , des poubelles ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©es et les pompiers ont dĂ» intervenir trĂšs tĂŽt, explique le cabinet du maire. Puis ça s’est propagĂ© au lycĂ©e Jean-Moulin peu aprĂšs. » Selon plusieurs riverains, il n’était guĂšre question de revendication politique Les ados jouaient Ă  cache-cache avec les flics, les filles prenaient des selfies devant la voiture renversĂ©e en riant et disaient Eh, Madame, on va vous la remettre droite », dĂ©taille, avec beaucoup de dĂ©tachement, la propriĂ©taire du vĂ©hicule. A l’inverse, l’une de ses voisines a eu la frousse de sa vie aprĂšs que des cartouches de gaz lacrymogĂšne sont tombĂ©s dans son jardin
 Je ne voyais plus rien, il y avait un immense nuage de gaz », soupire-t-elle. Elle a eu particuliĂšrement peur » lorsqu’elle s’est rendu compte que plusieurs jeunes le visage masquĂ© », avait des bouteilles d’alcool Ă  brĂ»ler ou d’essence Ă  la main ». Plusieurs adolescents, encore excitĂ©s par l’agitation, raconte, avec une pointe de fiertĂ©, les tirs de flash-ball et les interpellations des copains ». Preuve du dĂ©sordre ambiant, un Ă©lĂšve s’est mĂȘme blessĂ© Ă  la main en retirant un fumigĂšne jetĂ© dans la voiture retournĂ©e dans le but de la brĂ»ler. Plusieurs sources confirment une situation compliquĂ©e jusqu’à 10 h 30 pour les forces de l’ordre, car pas assez nombreuses avant l’arrivĂ©e de renforts », et ce, malgrĂ© trois interpellations. Plus inquiĂ©tant, un couple riverain du lycĂ©e Jean-Moulin a dĂ©posĂ© plainte dans l’aprĂšs-midi. Il accuse un jeune de les avoir frappĂ©s puis aspergĂ© d’essence. La raison ? Une simple photographie [une preuve pour charger des gens, plutĂŽt; NdAtt.] de poubelle brĂ»lĂ©e. La maire, Charlotte Libert-Albanel UDI, a annoncĂ© qu’elle restait avec les forces de police [
] vigilantes sur l’évolution de la situation ». ***** Val-de-Marne C’était Bagdad » Le Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 [
]De nouveaux incidents ont Ă©clatĂ© ce lundi matin devant ou Ă  proximitĂ© des lycĂ©es du Val-de-Marne. Selon nos informations, une soixantaine de personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es. Quasiment autant que vendredi dernier. Une demi-douzaine de policiers ont Ă©tĂ© blessĂ©s. La situation s’est calmĂ©e dans tout le dĂ©partement vers midi. Les forces de l’ordre ont dĂ» faire face Ă  des caillassages, des feux de poubelles, ou encore des blocages de rues. Mais nous Ă©tions mieux organisĂ©s, assure une source policiĂšre. Nous avons pu bĂ©nĂ©ficier du renfort de gendarmes mobiles ». Les heurts les plus violents auraient Ă©clatĂ© Ă  CrĂ©teil et Ă  Vincennes oĂč ont Ă©tĂ© blessĂ©s la majoritĂ© des policiers, visĂ©s par des jets de pierres. C’était Bagdad, relate un lycĂ©en. Une voiture a Ă©tĂ© renversĂ©e, des feux de poubelle allumĂ©s, et les policiers ont rĂ©pliquĂ© avec beaucoup de gaz lacrymogĂšne ainsi que des tirs de flash-ball. » Sur consignes de la police, le chef de l’établissement a ensuite fermĂ© les portes de l’établissement jusqu’en milieu d’aprĂšs-midi. Pour plusieurs commerçants, certains jeunes qui participaient aux Ă©meutes venaient d’ailleurs, d’autres lycĂ©es, d’autres quartiers ». Mais si ces violences gratuites ont Ă©tĂ© impressionnantes, les premiers incidents sont survenus tĂŽt le matin prĂšs du lycĂ©e Darius-Milhaud au Kremlin-BicĂȘtre. D’abord c’était devant l’établissement, retrace un policier, puis le groupe s’est dĂ©placĂ©. L’établissement n’a pas Ă©tĂ© bloquĂ©. » Deux vĂ©hicules ont Ă©tĂ© incendiĂ©s et un autre renversĂ©. Les fonctionnaires ont Ă©tĂ© caillassĂ©s. Quatre personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es et un Ă©lĂšve a Ă©tĂ© touchĂ© Ă  la poitrine par un tir du flash-ball. Un Ă©lu FG, Ibrahima TraorĂ©, affirme avoir Ă©tĂ© victime de violences. Des CRS ont tentĂ© de me faire une clĂ© de bras alors que j’avais mon Ă©charpe », affirme-t-il. Dans un communiquĂ©, les Ă©lus communistes du dĂ©partement ont dĂ©noncĂ© des violences inexcusables » et rĂ©clamĂ© la retenue des forces de police municipale et nationale ». A 7 heures, le lycĂ©e Champlain, de ChenneviĂšres, a Ă©tĂ© bloquĂ©. Au dĂ©part tout se passait bien puis la situation s’est tendue. Un groupe de 30 Ă  50 casseurs nous a chargĂ©s Ă  deux reprises, souffle un policier. Nous les avons repoussĂ©s. Puis ils ont brĂ»lĂ© des poubelles dans le quartier ClĂ©ment-Ader oĂč nous avons essuyĂ© des jets de projectiles. Ils ont tentĂ© de nous attirer vers le Bois-l’AbbĂ©. » Les forces de l’ordre sont parvenues Ă  interpeller trois personnes. Toujours selon nos informations, des tentatives de pillage auraient eu lieu Ă  Champigny mais l’intervention des policiers aurait permis d’y couper court. A Champigny toujours, des enseignants des lycĂ©es Louise-Michel et Langevin-Wallon estiment que c’est la prĂ©sence policiĂšre qui a Ă©tĂ© la principale source de tensions » prĂšs de ces Ă©tablissements oĂč des lycĂ©ens manifestaient, notamment contre Parcoursup. A Maisons-Alfort, des heurts ont Ă©galement Ă©clatĂ©. Des barricades ont Ă©tĂ© mises en place sur la RN6 », glisse un policier. A Villeneuve-Saint-Georges, des poubelles ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©es prĂšs du lycĂ©e Arago. Le groupe s’est ensuite rendu avenue de l’Europe oĂč nous avons Ă©tĂ© caillassĂ©s pendant deux heures, tĂ©moigne un policier. Ils nous balançaient tout ce qu’ils pouvaient. On a rĂ©pliquĂ© Ă  la lacrymogĂšne. » Deux personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es. À Thiais, devant Apollinaire, un petit groupe de parents s’était mobilisĂ© pour encadrer les Ă©lĂšves. Cela a dissuadĂ© les jeunes de bloquer le lycĂ©e, ils sont tous rentrĂ©s Ă  8 heures. Mais un groupe a surgi peu aprĂšs. Des tirs de mortier ont Ă©tĂ© constatĂ©s. Des incidents auraient Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ©s Ă  Nogent-sur-Marne et Ă  Saint-Maur. A Fontenay, les lycĂ©ens de Pablo-Picasso ont formĂ© une chaĂźne humaine pour bloquer l’entrĂ©e du lycĂ©e, aprĂšs que la police leur a confisquĂ© du matĂ©riel pour former un blocage. Selon des tĂ©moins, ils se seraient fait gazer et auraient subi des tirs de flash-ball et de grenades de dĂ©sencerclement. A Vitry-sur-Seine, le lycĂ©e Jean-MacĂ© Ă©tait bloquĂ© ce lundi matin, tandis qu’une tentative avait lieu Ă  Camille-Claudel. Selon le rectorat, seuls cinq Ă©tablissements ont Ă©tĂ© totalement ou partiellement bloquĂ©s ». A Creteil ***** Seine-Saint-Denis Ça chauffe, les syndicats dĂ©fendent la paix sociale et les Ă©lus racolent Le Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 La mobilisation des lycĂ©ens s’est poursuivie, ce lundi en Seine-Saint-Denis. La situation est cependant moins compliquĂ©e et difficile qu’elle ne l’a Ă©tĂ© jeudi et vendredi derniers », note Radouane M’Hamdi, secrĂ©taire dĂ©partemental du SNPDEN UNSA 93, le syndicat des personnels de direction de l’Education nationale, en se fiant aux remontĂ©es du terrain. Dans le bilan dressĂ© par la prĂ©fecture, les policiers ont procĂ©dĂ© Ă  quarante interpellations, dont 32 ont conduit Ă  un placement en garde Ă  vue. Il n’y a pas eu de blessĂ©s. CĂŽtĂ© dĂ©gĂąts matĂ©riels, en plus des feux de poubelles, neuf vĂ©hicules ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s. Selon le rectorat, douze lycĂ©es du dĂ©partement ont directement Ă©tĂ© affectĂ©s par le mouvement neuf ont Ă©tĂ© bloquĂ©s physiquement, avec du matĂ©riel et trois autres ont fait l’objet de filtrages. Pour calmer les esprits, les cours ont Ă©tĂ© suspendus jusqu’en dĂ©but d’aprĂšs-midi dans deux lycĂ©es. Les secteurs les plus touchĂ©s par les tensions sont Saint-Denis, Saint-Ouen, Aubervilliers, Aulnay et le Blanc-Mesnil. A Aubervilliers, des petits groupes de jeunes gens mobiles se sont semblent-ils dĂ©placĂ©s d’un Ă©tablissement scolaire Ă  l’autre, compliquant la situation. Les tensions ont particuliĂšrement Ă©tĂ© fortes aux abords du lycĂ©e d’Alembert et du collĂšge Diderot, installĂ© tout Ă  proximitĂ©. Selon le syndicat enseignant SNES-FSU 93, les professeurs et les Ă©lĂšves ont Ă©tĂ© mis en danger Ă  la fois par des jets de projectiles des manifestants et par les grenades lacrymogĂšnes et les nombreuses charges policiĂšres ». Selon d’autres tĂ©moins, une rixe aurait Ă©galement Ă©clatĂ© sur la voie publique. Des passants ont dĂ» ĂȘtre mis en sĂ©curitĂ© dans l’établissement et certaines personnes qui ont assistĂ© aux violences indiquent qu’un membre de l’équipe Ă©ducative du collĂšge a Ă©tĂ© repoussĂ© par un policier tenant un bouclier. Le SNES-FSU a demandĂ© que les deux Ă©tablissements restent fermĂ©s ce mardi. A Saint-Ouen, l’entrĂ©e d’Auguste-Blanqui a fait l’objet d’un blocus Ă©clair. En quelques secondes, des conteneurs Ă  ordures ont Ă©tĂ© poussĂ©s vers 10 heures, au milieu de la rue Charles-Schmidt puis incendiĂ©s. Des dĂ©tonations liĂ©es Ă  l’aspersion d’essence sur les poubelles, afin d’amorcer les flammes, ont Ă©tĂ© saluĂ©es par les cris des Ă©lĂšves. AprĂšs une tentative d’arrĂȘt de la circulation, le calme est revenu. Au lycĂ©e Paul-Eluard, Ă  Saint-Denis, les cours ont Ă©tĂ© suspendus jusqu’en dĂ©but d’aprĂšs-midi. Dans la matinĂ©e, des jeunes ont formĂ© une chaĂźne humaine avant de monter une petite barricade devant l’établissement », d’aprĂšs un tĂ©moin. Des jets de pĂ©tards ont Ă©galement eu lieu. [
] Certains Ă©lus ont de leur cĂŽtĂ© choisi d’aller discuter avec les Ă©lĂšves et les professeurs, comme la maire socialiste de Bondy, Sylvine Thomassin au lycĂ©e Renoir et la dĂ©putĂ©e FI de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis, ClĂ©mentine Autain, qui a rencontrĂ© des enseignants du lycĂ©e LĂ©onard-de-Vinci, Ă  Tremblay-en-France. ***** Nantes Du bordel devant les lycĂ©es Ouest-France / lundi 10 dĂ©cembre 2018 La situation Ă©tait trĂšs tendue au lycĂ©e Nelson-Mandela, sur l’üle de Nantes, ce matin. A partir de 10 h, une centaine d’élĂšves se sont rassemblĂ©s devant l’établissement. Parmi eux, seule une trentaine a cherchĂ© l’affrontement avec les forces de l’ordre. Des cailloux ont Ă©tĂ© jetĂ©s sur l’une des grilles de l’entrĂ©e du lycĂ©e, prĂšs du jardin des cinq-sens. Des feux de poubelles ont Ă©tĂ© allumĂ©s avec des produits inflammables, style dĂ©odorant. À chaque petite explosion, les jeunes poussaient des cris de satisfaction. Une voiture a Ă©galement Ă©tĂ© vandalisĂ©e. Les policiers ont rĂ©pliquĂ© par des jets de grenades lacrymogĂšnes pour disperser les jeunes gens. Vers 11 h 20, les forces de l’ordre ont pu disperser et Ă©loigner les jeunes du lycĂ©e, en direction de la rue GaĂ«tan-Rondeau, oĂč des voitures circulaient encore dans les deux sens. Les pompiers sont arrivĂ©s sur place afin d’éteindre les feux de poubelles l’un avait Ă©tĂ© allumĂ© devant une Ă©cole maternelle du quartier. Le calme n’est revenu dans le quartier que vers 12 h 30. Les cours ont Ă©tĂ© suspendus le matin, a annoncĂ© la proviseur de Nelson-Mandela. D’autre part, l’internat de l’établissement ferme Ă©galement ses portes de maniĂšre temporaire. Les internes de l’établissement ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s dans leur famille d’accueil ce lundi et mardi 11. Tous ces blocages ont eu des rĂ©percussions sur la circulation des transports en commun dans l’agglomĂ©ration nantaise. Sur Facebook, la Tan informait que des lignes de bus Ă©taient dĂ©viĂ©es. Deux Ă©tablissements ont dĂ©cidĂ© de fermer leurs portes ce lundi le Conservatoire ainsi que l’école de danse la Passerelle. Les Ă©lĂšves, rencontrĂ©s sur place, s’estiment victimes collatĂ©rales de cette mobilisation lycĂ©enne. Les Ă©lĂšves du lycĂ©e des BourdonniĂšres, au sud de Nantes, ont bloquĂ© les entrĂ©es, ce lundi, avant le dĂ©but des cours Ă  8 h. Ils protestent contre Parcours sup et pour soutenir les Gilets jaunes. En tant qu’étudiants, on ne peut pas faire grĂšve, alors le seul moyen qu’on a, c’est de bloquer. » MalgrĂ© les AG organisĂ©es en amont et la volontĂ© d’un mouvement pacifiste, des personnes ont brĂ»lĂ© des poubelles devant l’entrĂ©e F du lycĂ©e. L’entrĂ©e A, la principale, est condamnĂ©e par des chariots, des poubelles et des pancartes. Le lycĂ©e est fermĂ© pour la journĂ©e. ***** Sartrouville Yvelines Deux bleus blessĂ©s Le Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 [
] DĂšs 8 h 30, des heurts ont Ă©clatĂ© aux abords du lycĂ©e Jules-Verne avant que de nouveaux incidents soient signalĂ©s dans la foulĂ©e devant le lycĂ©e Evariste-Gallois. Bilan aprĂšs environ une heure et demie de face-Ă -face avec les policiers une poubelle incendiĂ©e et des vĂ©hicules endommagĂ©s dont deux voitures retournĂ©es au niveau de l’avenue de Tobrouk. Deux policiers municipaux ont Ă©galement Ă©tĂ© blessĂ©s et transportĂ©s vers des hĂŽpitaux du secteur pour y subir des examens. Du cĂŽtĂ© de la ville, on Ă©voque la prĂ©sence de groupes d’individus non lycĂ©ens et Ă©trangers Ă  la ville », lesquels auraient Ă©tĂ© Ă  l’origine des affrontements. Ces bandes se sont dĂ©placĂ©es avec la volontĂ© de nuire mais grĂące Ă  notre systĂšme de vidĂ©osurveillance, la police a su rĂ©agir trĂšs rapidement et protĂ©ger les Ă©tablissements », rĂ©agit Pierre Fond, le maire LR de Sartrouville en disant dĂ©plorer le comportement violent de ces groupes manifestement venus pour s’en prendre aux enseignants, aux biens des riverains et aux forces de l’ordre ». Vers 10 heures, le calme Ă©tait revenu aux abords des deux Ă©tablissements, qui bien que restĂ©s ouverts, avaient Ă©tĂ© dĂ©sertĂ©s par une grande partie des Ă©lĂšves. Des gens d’un peu partout ont convergĂ© par ici car le mot d’ordre avait Ă©tĂ© donnĂ© sur les rĂ©seaux sociaux », tĂ©moigne un surveillant du lycĂ©e Evariste-Gallois [
] ***** Rosez Mal disciplinĂ©s La DĂ©pĂȘche du Midi / mardi 11 dĂ©cembre 2018 Pas de mouvement lycĂ©en sur Rodez ce mardi 11 dĂ©cembre. Mais la veille, lundi, plusieurs dizaines d’élĂšves du lycĂ©e Monteil ont entrepris dĂšs le matin de sillonner les rues de la ville. Tout en Ă©tant discrĂštement suivis par la police, chargĂ©e de gĂ©rer leurs dĂ©placements hasardeux dans les rues et au cƓur de la circulation. Un petit groupe s’est montrĂ© particuliĂšrement mal disciplinĂ© Ă  l’angle de la rue Raynal et de la rue BĂ©teille. Trois Ă©lĂšves de seconde ont en effet entrepris de mettre le feu, Ă  l’aide d’une bouteille de White Spirit » dissolvant trĂšs inflammable, au contenu d’un conteneur Ă  poubelles, ce qui a nĂ©cessitĂ© l’intervention rapide des sapeurs-pompiers. La mĂȘme opĂ©ration s’est reproduite rue Camonil en milieu de matinĂ©e une autre poubelle a Ă©tĂ© la proie des flammes. Ces trois Ă©lĂšves, mineurs, ont Ă©tĂ© Ă  ce moment-lĂ  interpellĂ©s en flagrant dĂ©lit par les policiers ruthĂ©nois qui les ont placĂ©s en garde Ă  vue. Celui qui transportait le White Spirit » en a Ă©tĂ© quitte pour un rappel Ă  la loi. Ses deux autres camarades n’ont Ă©tĂ© remis en libertĂ© qu’en fin de journĂ©e et seront convoquĂ©s prochainement devant le juge des enfants. ***** Oise Les lycĂ©ens vont chercher les flics chez eux Le Parisien / lundi 10 dĂ©cembre 2018 La journĂ©e s’annonce Ă  nouveau tendue, dans l’Oise, ce lundi. Environ 800 lycĂ©ens beauvaisiens se dirigent actuellement vers le centre-ville pour manifester. De nombreux policiers sont toutefois mobilisĂ©s pour les en empĂȘcher et bloquent le pont de Paris, faisant usage par moments de gaz lacrymogĂšne. DĂ©jĂ  cinq interpellations ont eu lieu. D’autres devaient suivre. Les commerces semblent de leur cĂŽtĂ© avoir pris les devants. Ainsi, le centre commercial Jeu-de-Paume n’ouvrira pas ses portes aujourd’hui. Un appel relayĂ© au sein des commerçants pour laisser les rideaux fermĂ©s semble d’ailleurs avoir Ă©tĂ© relayĂ©. A CompiĂšgne aussi, des manifestations sont en cours, de la part de lycĂ©ens. Avec lĂ  aussi des dĂ©bordements, entre abribus dĂ©truits et feux de poubelles. Trois interpellations ont eu lieu alors que les adolescents tentaient d’entrer dans le lycĂ©e privĂ© Jean-Paul II. A Creil, des violences ont Ă©galement eu lieu, avec deux voitures brĂ»lĂ©es devant le lycĂ©e Jules-Uhry. Un gros attroupement Ă©tait en cours, Ă  10 heures. Un important dispositif policier a Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©, avec tirs de flash-ball et de fumigĂšnes. Les lycĂ©ens ainsi dispersĂ©s se rĂ©fugient dans les rues attenantes. Les bus de la ville ont Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©s. Dans la ville voisine de Nogent-sur-Oise, des dĂ©bordements ont Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ©s devant le lycĂ©e Marie-Curie. Puis une tentative d’intrusion a eu lieu dans les locaux de la police nationale, avenue Saint-ExupĂ©ry. Elle a Ă©tĂ© vite maĂźtrisĂ©e. [
] AlertĂ©s dĂšs dimanche des mouvements lycĂ©ens prĂ©vus ce lundi par le biais des rĂ©seaux sociaux, la FDSEA 60 et les Jeunes agriculteurs [qui sont mobilisĂ©, eux, contre la pression fiscale et pour une meilleure rĂ©munĂ©ration des agriculteurs », tiens!] ont dĂ©cidĂ© d’annuler les cortĂšges de tracteurs prĂ©vus Ă  Beauvais et CompiĂšgne dans la matinĂ©e. Un tracteur, c’est lourd et dangereux, indique Guillaume Chartier, prĂ©sident de la FDSEA. Nous ne pouvions pas nous permettre de prendre le risque avec des Ă©tudiants non encadrĂ©s qui manifestent. » Les rĂ©unions prĂ©vues ce jour avec les autoritĂ©s, afin d’évoquer les difficultĂ©s de la profession, sont toutefois maintenues. A Creil ***** PiqĂ»re de rappel il n’y a pas que les syndicats CGT, Sud, agriculteurs, qui essayent de canaliser les lycĂ©ens pour maintenir la paix sociale ou pour leurs fins politiques. Rouge et jaunes, mĂȘme combat ? Saint-Malo quand les jaunes encadrent les jeunes extrait de Ouest-France / lundi 3 dĂ©cembre 2018 ils sont partis vers 10 h 30 du lycĂ©e Maupertuis, puis ont rejoint deux du lycĂ©e Jacques-Cartier. Ensemble, ils Ă©taient plus nombreux – une centaine au total – Ă  manifester dans les rues de Saint-Malo, direction les Rimains, cette fois-ci, oĂč, Ă  13 h 50, ils Ă©taient encore une soixantaine Ă  scander » Macron, dĂ©mission ! » devant les grilles du lycĂ©e. Leurs mĂ©contentements, » Parcoursup, la rĂ©forme du bac et des lycĂ©es. Montrer aussi que les lycĂ©ens soutiennent la cause des Gilets jaunes ». Alors que quelques lycĂ©ens faisaient part de leurs intentions, » continuer jusqu’à Intra-Muros pour aller chercher ceux de la Providence et de l’Institution », les cinq gilets jaunes qui les accompagnaient, venus lĂ  » donner un coup de main Ă  la police pour sĂ©curiser le dĂ©filĂ© » pensaient eux les raccompagner jusqu’à leurs lycĂ©es respectifs. [
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Apropos du 3 rue Jean MacĂ©, 86000 Poitiers. Le prix du m2 au N°3 est globalement Ă©quivalent que le prix des autres addresses Rue Jean MacĂ© (+0,0 %), oĂč il est en moyenne de 2 753 €. Tout comme par rapport au prix / mÂČ moyen Ă  Poitiers (2 197 €), il est nettement plus cher (+25,3 %). Le prix du m2 au 3 rue Jean MacĂ© est plus cher

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Lee Perry - Africa Blood Le président français Emmanuel Macron, accueille au Vatican par le pape François. Reproduction de la chambre de Nikola Tesla, au Mémorial Tesla à Gospic en Serbie L'histoire des trous noirs commença assez tÎt puisque l'existence d'étoiles invisibles a été imaginée en 1784 par le révérend anglais John Michell... Les Beatles au The Ed Sullivan Show, Studio 50 de CBS à New York le 9/02/1964 Ringo Starr, Paul McCartney, Ed Sullivan, George Harrison et John Lennon Loïc Corbery dans "Hamlet", Théùtre du peuple, 2022 Gloria Friedmann, Les AncÃÂȘtres du Futur, 2022 Extatiques juin 2022 © Paris La Défense ; Hauts-de-Seine Vue de l'exposition "Christian Bérard, excentrique bébé", Nouveau Musée National de Monaco Un visiteur du musée Courbet devant "le Rappel des glaneuses" 1859 de Jules Breton. Vue de lñ€ℱexposition  Shocking! Les mondes surréalistes dñ€ℱElsa Schiaparelli » Portrait sculpté d'Antineous. AthÚnes, Musée archéologique national "La Conteuse" de Kathleen A. Wilson Félix Vallotton - Verdun, tableau de guerre interprété, projections colorées noires bleues et rouges, terrains dévastés, nuées de gaz. 1917, huile sur toile. Paris, Musée de lñ€ℱArmée Portrait d'Evariste Galois, vers 1826 Observatoire de l'ESO, Paranal, Chili Les monts du Forez, région des Hautes-Chaumes, Parc Livradois-Forez Constellation de la Croix du Sud "Et maintenant ?" un questionnaire et un festival . Et Maintenant ? Le festival international des idées de demain Mi iubita mon amour 7/f1450950-d3f8g la6-a672-ce 6656d23diniority="g-text-5 lñ€ℱ sizes=""> 7/f1450950-d3f8g la6-a672-ce 6656d23diniority="g-text-5 lr/s3/cruiser-production/2022/06/eb50cacc-49f5-4008-8130-18d618fac7a4/200x200_mi-iubita-mon-amFabcare-ru+CPv5colrlaeh="200" height="200" class="Image-main svelte-57oryd" Fabcare-ru+CPv5colrlaerc" alt="Mi iubita mon amour"> Mi iubita mon amour fabcare-ru+iFFFcolrlae-zai-zai-zai-zai-a-angour -1648725light WEB_4_ITEMS g-block-Fabcare-ru+CPv5colrlae"ImaZaï zaï zaï zaïle="-cn aAngourÃÂȘm"g-gridContainer Columns colNb-Fabcare-ru+CPv5colrlae"ImaZaï zaï zaï zaïle="-cn aAngourÃÂȘm"g-MeaCarouselHeader svelte-1ft2jfd">
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